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"Il y a dix ans, le poids dans la population des personnes âgées de 65 ans ou plus était supérieur en France à la moyenne européenne. C'est l'inverse aujourd'hui, notamment grâce à la forte natalité française", souligne l'Insee dans son édition 2008 de "France, portrait social", publiée jeudi 6 novembre 2008. Ainsi, la hausse du taux de dépendance, c'est-à-dire le rapport entre le nombre de personnes âgées de 65 ans et l'effectif des 15-64 ans, qui devrait progresser de 0,28 point (passant d'environ 0,24 à 0,53) entre 2004 et 2050, ne devrait progresser que de 0,23 point en France. Ce taux, qui devrait être de 0,48 en France, sera inférieur à celui constaté en Allemagne (0,56), en Espagne (0,67) et en Italie (0,66). En revanche, il devrait être supérieur à celui des Britanniques (0,45).
"Les projections démographiques établies en 2006 par l'Institut national de recherche japonais sur la population et la Sécurité sociale annoncent une réduction de la population japonaise de plus de 30 millions d'ici 2050 dans leur scénario central", avec un vieillissement général "en raison de l'allongement de la durée de vie, déjà la plus élevée du monde, et de la très basse fécondité: 1,3 enfant en moyenne par femme en 2006". C'est ce qu'indique l'Ined (Institut national d'études démographiques) dans sa dernière édition de "Population & sociétés" (n° 449) consacrée au déclin de la population japonaise et publiée jeudi 23 octobre 2008. "Le monde développé vit avec la crainte du vieillissement démographique et de la dépopulation", or le Japon est "exemplaire de cette évolution" avec une très basse fécondité et une espérance de vie au contraire très élevée, souligne l'Ined.
"Prendre en compte les différentes facettes du vieillissement, mieux comprendre les relations entre santé et vieillissement, mieux connaître les déterminants de la santé au grand âge peut permettre de mettre en oeuvre les interventions les plus efficaces et efficientes possibles", souligne l'Iresp (Institut de recherche en santé publique) dans le deuxième numéro de sa publication "Questions de santé publique", datée de septembre 2008. De cette manière, une approche trop "réductrice" qui ne prendrait en compte "qu'une partie des besoins" et une "surmédicalisation inutile" dans les cas où la prise en charge pourrait être d'ordre social "pourront ainsi être évitées". L'Iresp est un GIS (groupement d'intérêt scientifique) créé en 2007 et soutient les recherches ayant trait au fonctionnement du système de santé, aux liens entre politiques publiques et santé et aux déterminants de la santé. Il associe plus d'une vingtaine d'institutions (opérateurs de recherche, ministères, agences de sécurité sanitaire et caisses d'assurance maladie).
En 2007, 816 500 naissances et 526 500 décès ont été enregistrés en France métropolitaine et dans les DOM. Le solde naturel s'élève ainsi à +290 000 sur l'année quand le solde migratoire est estimé à +71 000. Ainsi, la population augmente de 361 000 personnes sur un an (+0,6%). Au 1er janvier 2008, elle est estimée à 63,753 millions d'habitants dont 61,875 en métropole. À cette date, les collectivités d'outre-mer (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna) comptent environ 720 000 habitants. La population totale des territoires français atteint donc 64,5 millions de personnes. Telles sont quelques-unes des données délivrées par l'Insee dans un document (Résultats - Société n° 85) qui complète l'Insee Première n° 1170 et apporte de nombreuses indications sur les évolutions qui conditionnent les politiques de protection sociale.
Si l'état de santé général reste le même, la population de personnes âgées de 75 ans ou plus et dépendantes devrait augmenter de 72% en Europe d'ici 2030, voire de 100% dans certains pays comme la Finlande, la République tchèque ou les Pays-Bas, souligne l'Ined (Institut national d'études démographiques). Dans le dernier numéro de "Populations & Sociétés" (n° 444, avril 2008) l'Ined demandé "comment les personnes dépendantes seront entourées" dans deux décennies à l'échelle de l'Europe. Pour l'Institut, qui s'appuie notamment sur les travaux du programme de recherche européen Felicie (Future Elderly Living Conditions in Europe), "à l'avenir, plus encore qu'aujourd'hui, les politiques de prise en charge de la dépendance devront envisager en priorité l'aide aux aidants".