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"Le succès des pôles de compétitivité suppose une véritable sélectivité", déclare François Fillon, lors d'un déplacement à Grenoble, mercredi 24 septembre 2008. Le Premier ministre a présenté à cette occasion la " 'version 2.0' des pôles de compétitivité, pour que ces derniers deviennent le fer de lance de notre politique industrielle".
Le gouvernement annonce que 99 nouveaux projets de recherche et développement, émanant de 59 pôles de compétitivité, seront financés à hauteur de 109 millions d'euros. Dans le cadre du 6ème appel à projets, 193 dossiers avaient été déposés. Les projets sélectionnés l'ont été "pour leur caractère innovant et pour l'activité économique qu'ils vont générer", indique un communiqué commun des ministères de l'Écologie, de l'Économie, de l'Agriculture, de l'Enseignement supérieur, de la Défense et de la Santé. Par ailleurs, "les collectivités territoriales ont indiqué leur intention de financer la plupart de ces projets aux côtés de l'État, à hauteur d'environ 75 millions d'euros". Enfin, "les PME impliquées dans les projets devraient bénéficier directement de près de 30 millions d'euros du fonds interministériel". Un septième appel à projets sera lancé mi-septembre.
Les pôles de compétitivité "se sont révélé de puissants leviers de la compétitivité et du développement territorial". C'est ce qu'indique le CES (conseil économique et social) dans un avis intitulé "Pôles de compétitivité: faire converger performance et dynamique territoriale", adopté, aujourd'hui, mercredi 9 juillet 2008, à l'unanimité de 182 votants.
"Il faut qu'on change notre système de valorisation de la recherche", déclare le président de la République, hier, jeudi 26 juin 2008, lors d'un déplacement à "Limoges Technolpôle", sur le thème des pôles de compétitivité. Selon le président de la République, un chercheur souhaitant déposer un brevet "doit demander des autorisations interminables à des organismes multiples soumis à la tutelle de 10 personnes, qui, elles, n'ont rien trouvé". Il a donc chargé Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Luc Châtel, secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la Consommation, de faire "des propositions pour lever ces contraintes".
"La plupart des pôles font preuve à ce jour d'un dynamisme prometteur. Ce dynamisme s'exprime notamment par le développement de coopérations entre acteurs jusqu'ici cloisonnés et la création de passerelles nouvelles entre universités, laboratoires et entreprises. Toutefois, le degré de maturité des pôles reflète la diversité des situations préexistantes et des spécificités locales et demeure à ce jour très contrasté." C'est la principale conclusion du rapport de la mission d'évaluation sur les 71 pôles de compétitivité, conduite par Boston Consulting Group et CM International, pour le compte du gouvernement et rendue publique, aujourd'hui, mercredi 18 juin 2008.
Élu député de la Charente sous les couleurs d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, en juin 2022, Thomas Mesnier, dont l’élection avait été invalidée par le Conseil Constitutionnel, a échoué à se faire réélire dimanche. Il a en effet perdu l’élection partielle face à René Pilato, candidat de la LFI-Nupes. Médecin urgentiste, il avait rejoint En Marche ! en avril 2016 avant de devenir référent départemental du mouvement d’Emmanuel Macron. En 2021, il avait intégré le bureau politique d’Horizons et devenait porte-parole aux côtés d’Agnès Firmin-Le Bodo, actuelle ministre en charge des professions de santé. Sur BFM-TV, il a estimé avoir été victime d’un effet "anti-réforme des retraites". Ancien rapporteur du PLFSS est aussi corédacteur d’une proposition de loi sur l’accès aux soins instaurant une obligation de participer au SAS, rejetée par plusieurs syndicats médicaux.