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Neuf cents postes vont être supprimés au sein des filiales françaises de Renault et 1 100 dans les filiales européennes, dans le cadre du plan de réduction des effectifs du groupe annoncé le 24 juillet 2008. C'est ce que confirme la direction du constructeur automobile jeudi 25 septembre 2008 à l'issue d'une réunion du Comité de groupe européen. La suppression de 900 postes dans les filiales françaises vient s'ajouter à celle des 4 000 postes de la maison-mère Renault SAS, dont les modalités ont été présentées aux représentants du personnel le 9 septembre 2008 (L'AEF n°316881).
Trois séances de discussion entre la direction de Renault SAS, quatre organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) et le secrétaire du CCE (comité central d'entreprise) ont permis de faire évoluer les mesures d'accompagnement du plan de départs volontaires depuis leur présentation par la direction le 9 septembre 2008 lors d'un CCE (L'AEF n°316881). Alors que 4 000 postes sont concernés par ce plan de départs, les discussions au sein d'une commission dédiée (L'AEF n°316833) ont abouti à l'augmentation des indemnités complémentaires prévues pour certains salariés, ou encore à l'établissement de mesures spécifiques pour les salariés de l'usine de Sandouville, qui devrait voir ses effectifs diminuer de 1 000 personnes.
Les syndicats CFE-CGC, FO, CFTC et CFDT de Renault ont décidé d'accepter de participer à une commission mixte de discussion sur les mesures d'accompagnement du plan d'ajustement des effectifs annoncé mardi 9 septembre 2008 par la direction de Renault SAS, à l'issue d'un CCE (comité central d'entreprise) extraordinaire (L'AEF n°316881). Cette commission, dont le principe a été proposé par le secrétaire du CCE (élu CFE-CGC), sera composée de membres du bureau du CCE et des organisations syndicales. Son travail devrait consister à discuter de l'amélioration des mesures d'accompagnement du plan de départs volontaires. La CGT, qui appelle à la grève demain, jeudi 11 septembre 2008, a fait part de son refus de participer à cette commission.
La prime pour départ volontaire prévue par Renault SAS pourrait atteindre un montant équivalent à un à six mois de salaire, selon le document présenté ce mardi 9 septembre 2008 après-midi aux représentants du personnel par la direction de Renault SAS, au cours de la tenue d'un CCE (comité central d'entreprise) extraordinaire. Direction et syndicats se réunissaient pour la première fois pour examiner le projet encadrant les 4 000 suppressions de postes annoncées le 1er septembre dernier dans le cadre d'un plan de départs volontaires (L'AEF n°309344). Quelques heures avant la réunion, la CGT, qui plaide pour une "redynamisation de l'appareil industriel" du groupe, a lancé un appel à la grève pour le 11 septembre prochain.
Un dossier présentant un projet de départs volontaires ouvert à 3 000 salariés de Renault opérant en France a été transmis ce jour au CCE (comité central d'entreprise) de Renault SAS, annonce ce lundi 1er septembre 2008 la direction du constructeur automobile. S'inscrivant dans "un plan de réduction de 10% des coûts de structure" en Europe, annoncé le 24 juillet dernier (L'AEF n°315403), ce plan de départs concerne le "personnel de structure" (personnes non directement liées à la fabrication, cadres et ETAM travaillant en usine) et sera "fondé uniquement sur le volontariat", indique la direction. Le CCE doit se réunir le 9 septembre prochain pour examiner le dossier transmis par la direction.