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"Le PNNS (programme national nutrition santé) est un exemple de programme destiné à instaurer un puritanisme alimentaire d'État" qui, en "diabolisant" certains aliments (les aliments sucrés, gras et salés), "conduit automatiquement à la stigmatisation de ceux qui seraient gros parce qu'ils auraient consommé ces aliments". C'est ce qu'estime Gérard Apfeldorfer, psychiatre et président du Gros (Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids). Il co-préside, avec le médecin nutritionniste Jean-Philippe Zermati, un congrès organisé vendredi 7 et samedi à 8 novembre 2008 à l'Unesco visant à faire le bilan de 10 ans de réflexion sur l'obésité et le surpoids. Le principal sponsor de cette manifestation est Mars chocolat France.
Valérie Boyer, présidente de la mission d'information parlementaire sur la prévention de l'obésité, se dit "favorable à une révision du régime fiscal de certains produits alimentaires" impliqués directement dans le développement des pathologies liées à la surcharge pondérale. "La mission va proposer, d'une part, une taxation de certains produits trop gras, trop sucrés ou trop salés, d'autre part, une détaxation des produits non transformés, comme les fruits ou les légumes, concourant à une bonne alimentation", explique Valérie Boyer, également députée UMP des Bouches-du-Rhône, lors d'un déplacement de la mission à Marseille, vendredi 12 septembre 2008.
Le Ciss (Collectif inter associatif sur la santé) dénonce, ce vendredi 16 mai 2008, l'attitude des industriels du secteur de l'agro-alimentaire, qu'il accuse de boycotter "sciemment" les réunions de concertation menées par le ministère de la Santé afin de mettre en oeuvre la politique publique de prévention de l'obésité chez l'enfant, comme définie dans le PNNS (programme national nutrition santé).
Une réunion de concertation sur la publicité concernant les aliments et les boissons diffusée pendant les programmes télévisés pour enfants se tiendra "dès la première semaine de mars" afin de supprimer les annonces pour "certains [types] d'aliments" de ces programmes à compter du mois d'avril prochain. Par ailleurs, une autre réunion se tiendra dans le courant de ce mois avec les industries alimentaires, les entreprises du commerce et de la distribution, les associations de consommateurs et les ministères concernés (Santé, Économie, Finances et Emploi, Agriculture et Pêche), afin de déterminer les conditions de retrait des confiseries et sucreries aux caisses des supermarchés avec l'objectif d'un "retrait effectif d'ici à la fin du mois de juin prochain". C'est ce qu'annonce aujourd'hui, lundi 4 février 2008, la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin, à l'occasion d'un bilan chiffré sur l'impact des messages accompagnant les publicités de l'industrie agro-alimentaire depuis février 2007.
Le coût sanitaire des aliments gras et sucrés et les moyens, notamment fiscaux, de lutter contre la progression de l'obésité en France feront l'objet d'un rapport dont la rédaction a été confiée conjointement par trois ministres du gouvernement, Roselyne Bachelot-Narquin, Eric Woerth, et Christine Lagarde, à l'Igas (inspection générale des affaires sociales) et à l'IGF (inspection générale des finances). C'est ce qu'indique le sénateur Alain Vasselle (UMP, Oise), ce mercredi 23 janvier 2008.