En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Une rustine de plus qui ne trompe personne". C'est ainsi que la CSMF (confédération des syndicats médicaux française) présente, ce vendredi 4 juillet 2008, le contenu du plan d'économies finalement adopté jeudi 3 juillet par le conseil de la Cnamts (9 voix contre 6, 12 abstentions et 7 "prises d'acte") et par celui de l'Uncam. Le syndicat de médecins estime qu'il est temps de s'atteler à une "réforme utile et équilibrée" et prévient qu'il n'acceptera "aucune mesure autoritaire de rigueur nouvelle".
Le Conseil de la Cnamts s'est prononcé favorablement le jeudi 3 juillet 2008 sur les "propositions d'équilibre des charges et produits pour 2009", formulées par Frédéric van Roekhegem, directeur de la Cnatms, à la demande du gouvernement. L'UPA, l'UNSA, le Fonds CMU, la CFDT et la CGC (9 voix) ont voté pour ce plan qui prévoit de ramener le déficit de la branche maladie à -2,8 milliards d'euros fin 2009, contre 4,1 milliards fin 2008 (prévision de la commission des comptes de la sécurité sociale). La CGT et la CGT-FO (6 voix) ont voté contre tandis que la FNMF (Mutualité Française), l'UNAPL (professions libérales), le CISS (associations des usagers de la santé), l'Unaf (associations familiales) et la FNATH ont simplement pris acte. Le patronat (Medef, CGPME) et la CFTC se sont abstenus (12 voix).
Le conseil de la Cnamts (Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés) a voté aujourd'hui, jeudi 26 juin 2008, à l'unanimité de ses membres, un texte demandant que "les propositions de l'axe 6 relatives aux ALD (affections de longue durée) soient retirés de la note relative à l'équilibre des charges et produits pour 2009". Ces mesures faisaient partie du plan d'économie proposé par le directeur général de la Cnamts et communiqué à la presse cette semaine. De son côté, l'Unocam (Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire) "demande instamment aux pouvoirs publics de différer toute décision prise sur la base" de ces propositions", évoquant "une collection de mesures conjoncturelles, voire opportunistes", et réclame "une concertation sérieuse".