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"Il faut réfléchir au-delà du seul programme Erasmus", recommande le député européen Alain Lamassoure (UMP et PPE). Dans son rapport intitulé "Le citoyen et l'application du droit communautaire", datant de juin 2008, l'ancien ministre délégué aux Affaires européennes rappelle que ce dispositif ne concerne que 2,3% des étudiants. Alain Lamassoure était chargé, par le président de la République, de faire "des propositions concrètes" d'ici la fin du premier trimestre 2008, "afin qu'elles puissent nourrir utilement l'action de la présidence française au second semestre" (L'AEF n°324208).
"Harmoniser et canaliser les efforts des différents États membres" en terme de "ressources humaines", c'est l'objectif du nouveau partenariat avec les États que propose la Commission européenne dans sa communication intitulée "Favoriser les carrières et la mobilité: un partenariat européen pour les chercheurs". Elle a été présentée par Janez Potocnik, commissaire européen en charge de la science et de la recherche, aujourd'hui, mardi 27 mai 2008. Il a annoncé les actions à réaliser "avant fin 2010" dans le cadre de ce partenariat, qui remplace l'idée du "passeport pour la mobilité des chercheurs européens", terme qui n'induisait que la notion de mobilité géographique et non de carrière. À l'échéance de 2010, une évaluation globale de la situation et des résultats des actions menées sera lancée.
Le nombre de séjours à l'étranger connaît une progression de 3% pour les étudiants et de 10% pour les professeurs d'université en 2006-2007, par rapport à l'année académique précédente, annonce la Commission européenne dans un communiqué, aujourd'hui, mardi 13 mai 2008. La hausse du nombre de participants est la plus forte dans les pays d'Europe centrale et orientale, ainsi qu'en Turquie. Au total, 160 000 étudiants et 26 000 professeurs sont partis cette année.
"Les écarts semblent se renforcer" dans la réciprocité des échanges Erasmus: l'Angleterre est plutôt "importateur" d'étudiants, l'Italie "exportateur" et la France a "réussi à maintenir un certain équilibre". C'est ce que constate Magali Ballatore, qui a comparé les trois pays dans une thèse intitulée "L'expérience de mobilité des étudiants Erasmus: les usages inégalitaires d'un programme d'échange". Publiée par le Lest (laboratoire d'économie et de sociologie du travail), elle a été réalisée à l'université de Provence (Aix-Marseille-I) et l'Universita degli studi di Torino (Italie), et soutenue le 18 décembre 2007.
La carrière et la mobilité, la coopération internationale, les infrastructures de recherche, la programmation conjointe et le partage des connaissances constituent les principales préoccupations des acteurs de la recherche européenne. C'est la conclusion du rapport publié récemment par la Commission européenne, d'après les réponses à la consultation publique sur le Livre vert intitulé "L'Espace européen de la recherche: nouvelles perspectives" d'avril 2007.
"Favoriser en priorité l'excellence des chercheurs et leur mobilité ainsi que celle des autres acteurs essentiels de la RDI (Recherche, développement et innovation) entre les secteurs public et privé, ainsi qu'au sein de chacun d'entre eux": c'est l'une des trois grandes propositions formulées par les autorités françaises dans le cadre de leur contribution au Livre vert de la Commission européenne, "L'espace européen de la recherche: nouvelles perspectives" (L'AEF n°384041). Les deux autres recommandations sont les suivantes: intégrer clairement dans le périmètre de l'EER (Espace européen de la recherche) à la fois la recherche publique et la recherche des entreprises et construire une vision partagée de l'EER (évaluation, orientations stratégiques, prospective et expertise) pour définir, avec l'ensemble des acteurs concernés, des objectifs et un pilotage communs. Voici l'essentiel de cette contribution française.