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"La semaine dernière, j'ai soumis un texte aux membres de l'Unocam décrivant ce qui me paraissait être aujourd'hui les bases explicites d'un fonctionnement de l'Unocam pouvant recueillir l'accord de tout le monde. Pour l'instant, j'ai des réactions plutôt positives. Je compte donc bien que l'Unocam soit représentée pour la réunion du 26 novembre 2008 (avec l'Union des caisses d'assurance maladie et les représentants des principaux syndicats de médecins) dans une délégation plénière à l'image de toute sa diversité". C'est ce qu'indique, jeudi 13 novembre 2008, le président de l'Unocam, Jean-Michel Laxalt, devant les membres du CNPS (Centre national des professions libérales de santé). Jean-Michel Laxalt, également président de la Mgen (Mutuelle générale de l'éducation nationale) depuis 1999, vice-président de la Mutualité française depuis 2000 et président de l'Unocam depuis juin 2005, s'exprimait sur la période de tension qui existe au sein de l'Unocam depuis la signature cet été d'un protocole accord entre le gouvernement et l'une des composantes de l'Unocam, rendant ainsi nécessaire la "redéfinition des conditions d'un fonctionnement unitaire au sein de l'Unocam".
L'article 30 du PLFSS 2009 est la traduction législative attendue par la Mutualité Française d'un des quatre points de l'accord du 28 juillet 2008 signé entre la FNMF et les ministres Éric Woerth et Roselyne Bachelot-Narquin. Il donne corps à l'engagement d'associer les Ocam (organismes complémentaires d'assurance-maladie), "en tant que co-payeurs", aux négociations entre assurance maladie d'un côté et professionnels de santé et offreurs de soins de l'autre.
Gérard Andreck, président du Gema (groupement des entreprises mutuelles d'assurances) a qualifié lundi 22 septembre 2008 de "maladresse" l'accord signé le 18 juillet entre Jean-Pierre Davant, président de la FNMF (Fédération nationale de la Mutualité française) d'un côté, Roselyne Bachelot-Narquin et Éric Woerth, ministres de la Santé et du Budget, de l'autre, par lequel est actée la contribution des complémentaires santé pour environ 1 milliard d'euros. La démonstration étant faite selon lui que "l'Unocam [Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire] n'a pas fonctionné comme elle aurait dû fonctionner". Partant de là, il faut, a-t-il ajouté, "se repencher sur l'Unocam et négocier les règles d'un meilleur fonctionnement".
Les partenaires sociaux gestionnaires du Ctip (Centre technique des institutions de prévoyance) ont réuni un bureau exceptionnel, ce mercredi 10 septembre 2008 à Paris, à l'issue duquel ils ont publié un communiqué afin de marquer leur désaccord avec la démarche de la Mutualité française, qui a abouti à la signature du protocole d'accord du 28 juillet. Contrairement à la FFSA (Fédération française des sociétés d'assurances), troisième composante de l'Unocam (Union des organismes complémentaires d'assurance maladie) qui a "suspendu" sa participation au sein de l'Union, le Ctip précise qu'il se donne le temps de la réflexion avant de dire s'il y reste et s'il pose ses conditions.
L'Unocam (Union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie) "continue à travailler", assure son président Jean-Michel Laxalt, joint par l'AEF lundi 1er septembre 2008, jour de l'officialisation par la FFSA (Fédération française des sociétés d'assurances) de la suspension de sa participation au conseil et au bureau de l'Union. Le retrait de la FFSA vient en réponse, notamment, à la signature, le 28 juillet dernier, d'un protocole entre la seule FNMF (Fédération nationale de la Mutualité française) et deux ministres du gouvernement Fillon, Roselyne Bachelot-Narquin (Santé) et Éric Woerth (Budget, Comptes publics), dans le cadre de l'accompagnement des mesures du plan de redressement de l'assurance maladie annoncé le 29 juillet. À la FFSA, on précise que deux réflexions parallèles sont en cours: une interne à l'Unocam, conduite entre ses membres (FNMF, FFSA et Ctip) sur le fonctionnement de l'Union "d'ici à la fin du mois de septembre parce que, visiblement, cela ne fonctionne pas très bien"; une autre interne à la FFSA. Le 4 octobre prochain, l'Unocam aura officiellement à se prononcer sur le texte du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) pour 2009 qui lui sera soumis pour avis par le gouvernement.
Les syndicats de médecins libéraux prennent acte vendredi 25 juillet 2008 de l'achèvement de la première série de discussions conventionnelles avec l'Uncam et avec l'Unocam (sur le "secteur optionnel"), se félicitant des avancées obtenues sur l'un ou l'autre des différents chapitres évoqués lors des quatre jours de rencontres (16,18,22 et 24 juillet). La FMF (Fédération des médecins de France), syndicat représentatif des médecins spécialistes et seul à n'avoir pas signé le "point d'étape" sur le secteur optionnel, "réserve sa signature à un document finalisé à rédaction plus claire".
Le HCAAM (Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie) a adopté, jeudi 29 mai 2008, un avis sur les "dispositifs médicaux" (prothèses dentaires, optique, matériels pour le maintien à domicile, dispositifs implantables...), dans lequel il préconise une "reconquête du marché" de certains d'entre eux (optique, notamment) par une "gestion du risque plus résolue", associant dans une "collaboration plus poussée" l'Uncam et l'Unocam.