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"Des 'optométristes', pour quoi faire?" Telle est la question formulée par un communiqué de presse diffusé mardi 12 novembre au nom des "20 000 professionnels de la vue" (5 300 ophtalmologistes, 2 500 orthoptistes et 12 000 opticiens) qui "se mobilisent pour faire barrage à la reconnaissance en France des 'optométristes'". Ils invitent les autorités sanitaires françaises "à ne pas céder à la tentation, sous le prétexte fallacieux de faire des économies ou de favoriser la mobilité de la main d'œuvre, de brader la santé de la vue en France" et à "défendre le droit des patients à des soins de qualité dans un véritable cadre médical et éthique".
"La solution aux délais de rendez-vous est dans l'augmentation des écoles d'orthoptistes et du nombre d'ophtalmologistes", déclare vendredi 19 septembre 2008 le Snof (syndicat national des ophtalmologistes de France) à l'occasion de la sortie de l'Atlas démographique du Cnom (conseil national de l'Ordre des médecins). Dénonçant une "désinformation" sur les délais de rendez-vous des ophtalmologistes, le Snof assure que les délais de rendez-vous dépassant les trois mois "concernent une minorité de 'nouveaux patients'" et que 53% des ophtalmologistes accordent à ces "nouveaux patients" des rendez-vous à 80 jours, selon les résultats d'une "enquête menée à l'automne 2007 auprès de 598 ophtalmos".
L'assurance maladie pourrait signer avant la fin du mois de mars une nouvelle convention avec les opticiens, la dernière datant de 2003. Marianne Binst, directrice générale de Santéclair, société spécialisée dans la gestion du risque santé, déplore que la préparation de cette convention n'ait pas associé en amont les organismes d'assurance complémentaire, qui financent près de 40% des dépenses d'optiques (contre moins de 5% par l'assurance maladie). Elle craint par ailleurs que cette convention ne fasse "obstacle" aux pratiques de gestion du risque en optique mises en œuvre par certaines mutuelles.