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Swiss Life, deuxième assureur en santé individuelle en France avec près de deux millions de bénéficiaires, a mis à disposition de ses adhérents à partir du 1er juillet 2008 un service en ligne baptisé GuidHospi et accessible sur le site de Carte Blanche santé, leur permettant de connaître l'état de l'offre de soins hospitaliers pour de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales dans des établissements de tout statut. "Il s'agit d'un outil d'appui au rôle d'orientation du médecin traitant", précise Bertrand Le Guillou, directeur général de "Carte blanche", à l'occasion d'une conférence de presse de présentation.
L'IDS (Institut des données de santé), créé par la loi du 13 août 2004 portant réforme de l'assurance maladie, va faire approuver le 24 juin 2008 par son assemblée générale une convention passée avec l'Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé) en vue de constituer un "échantillon permanent généraliste" d'assurés sociaux, alimenté aussi bien par les régimes d'assurance maladie obligatoire (RO) que par les organismes complémentaires (OC) volontaires. Avec cet échantillon permanent, les membres de l'IDS (État, les trois RO, l'Union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie - Unocam, l'Union nationale des professions de santé - UNPS, le Comité interassociatif des usagers de la sécurité sociale - CISS, les quatre fédérations hospitalières et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie - CNSA) espèrent bien faciliter la réalisation d'enquêtes sur les comportements des assurés en matière de santé.
Depuis 1945, date des ordonnances mettant en place la Sécurité sociale, se pose de manière récurrente la question du rôle des organismes complémentaires dans le système de soins. Le débat a gagné en intensité au fur et à mesure que le taux de couverture des Français progressait (30% en 1960, 91% aujourd'hui) et tandis que s'exacerbe la concurrence entre les mutuelles et sociétés d'assurances, actrices de la couverture individuelle, et les institutions de prévoyance, beaucoup plus présentes dans l'assurance collective.
Le HCAAM (Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie) a adopté, jeudi 29 mai 2008, un avis sur les "dispositifs médicaux" (prothèses dentaires, optique, matériels pour le maintien à domicile, dispositifs implantables...), dans lequel il préconise une "reconquête du marché" de certains d'entre eux (optique, notamment) par une "gestion du risque plus résolue", associant dans une "collaboration plus poussée" l'Uncam et l'Unocam.
L'assurance maladie pourrait signer avant la fin du mois de mars une nouvelle convention avec les opticiens, la dernière datant de 2003. Marianne Binst, directrice générale de Santéclair, société spécialisée dans la gestion du risque santé, déplore que la préparation de cette convention n'ait pas associé en amont les organismes d'assurance complémentaire, qui financent près de 40% des dépenses d'optiques (contre moins de 5% par l'assurance maladie). Elle craint par ailleurs que cette convention ne fasse "obstacle" aux pratiques de gestion du risque en optique mises en œuvre par certaines mutuelles.