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Un sondage réalisé par l'institut CSA à la demande de la CSMF auprès d'un échantillon de 501 médecins libéraux entre le 30 octobre et le 7 novembre 2008 fait apparaître que les médecins, favorables à 69% à la "maîtrise médicalisée" et hostiles à 55% à la mise en place d'un panier de soins, ne font pas confiance au président de la République (66%) et encore moins au gouvernement (74%) "pour prendre en compte [leurs] intérêts dans la réforme de l'Assurance Maladie". "Il y a un décrochage entre le gouvernement et les médecins libéraux", observe le docteur Michel Chassang, président de la CSMF. Il juge le décrochage "d'autant plus préoccupant" que la perte de confiance "va de pair avec des projets qui ne rencontrent plus l'adhésion des médecins libéraux", comme les contrats individualisés d'amélioration des pratiques professionnelles entre médecins et caisses, les mesures en matière de démographie et le "troc proposé en matière d'honoraires".
La CFDT s'est prononcée mardi 23 septembre 2008 pour "une sécurisation plus grande des hôpitaux publics" via la "définition d'engagements opposables" aux cliniques privées en matière de "suivi de soins, d'opposabilité des tarifs et de durée de la concession de la mission". Inquiet des répercussions sur les effectifs non médicaux de la dégradation des comptes des hôpitaux publics et du risque de "dilution" du service public résultant de la possibilité offerte aux cliniques d'accomplir certaines missions de service public, le syndicat préconise par ailleurs une réorganisation du système de santé autour d'une politique de prévention programmée et correctement financée ainsi qu'un financement plus large et surtout "proportionnel aux revenus" de la sécurité sociale, ce qui exclut le recours à une "TVA sociale".
Pour la première fois, 54% des médecins en activité en 2007 sont des femmes et, parmi les 4 995 d'entre eux nouvellement inscrits à l'Ordre des médecins en 2007, un sur cinq a fait le choix d'exercer une activité professionnelle intermittente (remplacements). Tels sont deux des enseignements majeurs de la deuxième édition de "l'Atlas de la démographie médicale", rendu public jeudi 18 septembre 2008 par le Cnom (Conseil national de l'Ordre des médecins). Commentant ce document riche en cartes montrant notamment les différences régionales d'effectifs, de densité selon l'âge (médecins âgés de plus de 55 ans) et de nouveaux inscrits spécialité par spécialité, Irène Kahn-Bensaude, présidente de la section de la santé publique du Cnom, a réclamé que l'Ordre soit le "partenaire incontournable des ARS en ce qui concerne la démographie médicale". "Nous pouvons aider au choix du meilleur lieu d'implantation des maisons médicalisées ainsi qu'au choix des spécialités qui devraient venir y exercer", a-t-elle indiqué.
"L'examen des expériences étrangères de paiement à la performance et des interrogations qu'elles suscitent conduit à envisager avec prudence la question d'une éventuelle transposition [du dispositif] en France", concluent les deux inspecteurs de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), Pierre-Louis Bras et Gilles Duhamel, dans leur rapport sur ce modèle de rémunération, rendu public mercredi 10 septembre 2008. Dans ce document d'une soixantaine de pages, ils se proposent de "faire le point sur les expériences engagées dans ce domaine aux États-Unis et au Royaume-Uni". Le rapport "ne concerne que la médecine ambulatoire et se concentre sur la médecine de premier recours".
"Notre médecine de soins de premiers recours est basée sur trois principes: la liberté d'installation, la solidarité et la responsabilité, et il n'est pas question d'y toucher", assure la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin, à l'occasion de la restitution, ce vendredi 8 février 2008, des travaux consacrés à la médecine générale de premier recours dans le cadre des états généraux d'organisation de la santé lancés à la fin de l'année dernière. "Vos débats nous conduisent à ne pas exclure d'envisager, de manière ciblée, et dans des cas très spécifiques, des mesures de régulation respectueuses de la solidarité intergénérationnelle dans les zones très surdotées", précise néanmoins la ministre.
L'attachement des médecins à la liberté d'installation "est et doit rester un principe indiscutable", estiment les médecins dans un document sur le sujet rédigé à l'initiative du Cnom (Conseil national de l'Ordre des médecins). Celui-ci rassemble les propositions de l'Ordre et de l'ensemble des syndicats de médecins, des syndicats d'étudiants et syndicats d'internes sur la question de la liberté d'installation. "L'Ordre réclame l'engagement de l'État", conclut le document rendu public jeudi 7 février 2008 et qui présente une série de propositions sur "la formation, l'organisation de l'installation et l'organisation de l'exercice et de sa possible évolution".
La mise en place d'aides favorisant l'exercice libéral dans les zones "fragiles démographiquement", un accompagnement pour les familles, l'application de toutes les mesures d'accompagnement à "l'ensemble des professions de santé" et l'extension du principe des zones franches sont les demandes formulées par l'UNPS (Union nationale des professionnels de santé) dans une motion adoptée à l'unanimité, samedi 2 février 2008, au cours d'une assemblée plénière consacrée notamment aux états généraux de l'organisation de la santé. L'UNPS, instance créée par la loi de réforme de l'assurance maladie de 2004, réunit environ 300 000 professionnels de santé libéraux et une vingtaine de syndicats professionnels.