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"Nous sortons d'une réunion très importante de dialogue avec les partenaires sociaux", déclare Carlos Ghosn, président de Renault, lundi 6 octobre 2008, à Sandouville (Seine-Maritime) suite à la réunion à huis clos tenue avec Nicolas Sarkozy et huit délégués syndicaux du site. "Tous les problèmes soulevés par les syndicats ont été abordés par le président", indique Carlos Ghosn. "À l'issue de ce débat, des solutions concrètes ont été proposées et Nicolas Sarkozy a décidé de mettre en oeuvre sur le site de Sandouville des dispositifs existant déjà dans notre économie."
"Les organisations syndicales m'ont fait par de leurs inquiétudes sur les conséquences des mesures de chômage partiel pour les salariés du site Renault de Sandouville. Nous allons travailler pour que ces périodes de chômage partiel soient utilisées comme temps de formation pour les salariés", annonce Nicolas Sarkozy, lundi 6 octobre 2008, en déplacement sur le site de l'usine de Sandouville. Le président de la République est intervenu à l'issue d'une rencontre à huis clos avec huit délégués syndicaux. "Si le nombre de départs volontaires n'est pas suffisant par rapport à l'objectif du plan de réduction d'effectifs annoncé par Renault, le site de Renault Sandouville bénéficiera du contrat de transition professionnelle, prévu en principe pour les PME, qui permet à chaque salarié bénéficiaire de conserver l'intégralité de son salaire pendant la phase de transition". L'usine devrait voir ses effectifs diminuer de 1 000 personnes d'ici avril 2009.
Carlos Ghosn, président de Renault, a confirmé mardi 30 septembre 2008 dans l'après-midi à Nicolas Sarkozy, président de la République, "l'importance qu'il attache à la pérennité des sites français [du constructeur] et sa volonté que les adaptations nécessaires de l'activité se fassent par des départs volontaires. Cette pérennité sera assurée pour Sandouville par l'implantation sur le site d'un nouveau véhicule utilitaire dont l'industrialisation débutera en 2012. Il viendra compléter la production de voitures existante". C'est ce qu'annonce un communiqué de la présidence de la République suite à l'entretien entre les deux hommes "pour évoquer la stratégie industrielle de l'entreprise dans le nouveau contexte du marché automobile français et européen".
Trois séances de discussion entre la direction de Renault SAS, quatre organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) et le secrétaire du CCE (comité central d'entreprise) ont permis de faire évoluer les mesures d'accompagnement du plan de départs volontaires depuis leur présentation par la direction le 9 septembre 2008 lors d'un CCE (L'AEF n°316881). Alors que 4 000 postes sont concernés par ce plan de départs, les discussions au sein d'une commission dédiée (L'AEF n°316833) ont abouti à l'augmentation des indemnités complémentaires prévues pour certains salariés, ou encore à l'établissement de mesures spécifiques pour les salariés de l'usine de Sandouville, qui devrait voir ses effectifs diminuer de 1 000 personnes.
La prime pour départ volontaire prévue par Renault SAS pourrait atteindre un montant équivalent à un à six mois de salaire, selon le document présenté ce mardi 9 septembre 2008 après-midi aux représentants du personnel par la direction de Renault SAS, au cours de la tenue d'un CCE (comité central d'entreprise) extraordinaire. Direction et syndicats se réunissaient pour la première fois pour examiner le projet encadrant les 4 000 suppressions de postes annoncées le 1er septembre dernier dans le cadre d'un plan de départs volontaires (L'AEF n°309344). Quelques heures avant la réunion, la CGT, qui plaide pour une "redynamisation de l'appareil industriel" du groupe, a lancé un appel à la grève pour le 11 septembre prochain.
Un dossier présentant un projet de départs volontaires ouvert à 3 000 salariés de Renault opérant en France a été transmis ce jour au CCE (comité central d'entreprise) de Renault SAS, annonce ce lundi 1er septembre 2008 la direction du constructeur automobile. S'inscrivant dans "un plan de réduction de 10% des coûts de structure" en Europe, annoncé le 24 juillet dernier (L'AEF n°315403), ce plan de départs concerne le "personnel de structure" (personnes non directement liées à la fabrication, cadres et ETAM travaillant en usine) et sera "fondé uniquement sur le volontariat", indique la direction. Le CCE doit se réunir le 9 septembre prochain pour examiner le dossier transmis par la direction.
Renault annonce, ce jeudi 24 juillet 2008, "le gel de ses recrutements en Europe" à l'occasion de la présentation de ses résultats financiers au premier semestre 2008. Cette mesure fait partie d'un "plan d'action" visant à "préserver sa compétitivité et sa profitabilité" pour faire "face à la concomitance et à l'ampleur" d'un ensemble de "facteurs défavorables" (augmentation des prix du pétrole et des matières premières, évolution défavorable des parités, crise financière, recul des marchés automobiles européens majeurs).