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Donner une réelle représentativité à l'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale) et, au-delà, à l'économie sociale. C'est l'ambition d'Alain Cordesse, président de l'organisation patronale, qui livre dans un entretien avec l'AEF ses "inquiétudes" et "espoirs" quant au scrutin prud'homal du 3 décembre 2008. L'Usgeres (qui couvre 12 branches professionnelles regroupant 700 000 salariés), le Gema (Groupement des entreprises mutuelles d'assurances) et l'Unifed (Union des fédérations et syndicats nationaux d'employeurs sans but lucratif du secteur sanitaire, médico-social et social) se présentent pour la deuxième fois aux élections prud'homales sous la bannière de l'AEES (Association des employeurs de l'économie sociale). En se présentant pour la première fois en 2002, les employeurs de l'économie sociale avaient créé la surprise en recueillant 11,32% des suffrages exprimés dans le collège employeurs, avec 280 conseillers prud'hommes.
"Nous ambitionnons de faire mieux qu'aux élections prud'homales de 2002, à savoir atteindre 10% des suffrages exprimés, et reconquérir la première place dans la section de l'encadrement" lors u scrutin prud'homal du 3 décembre 2008, déclare Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, jeudi 20 novembre 2008, lors d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale). Tous collèges confondus, la confédération de l'encadrement avait recueilli 7,01% des suffrages en 2002 et la CFDT était arrivée à la première place dans le collège cadres. "La CFE-CGC présente 980 listes couvrant 98% du corps électoral", précise Bernard van Craeynest.
"Force ouvrière ne se fixe pas d'objectifs chiffrés au scrutin prud'homal du 3 décembre 2008, mais vise une progression par rapport à 2002", déclare Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, lundi 17 novembre 2008, lors d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale). Au précédent scrutin prud'homal de 2002, l'organisation avait recueilli 18,28% des suffrages, faisant d'elle la troisième organisation syndicale française derrière la CGT (32,13%) et la CFDT (25,23%). "Même si ces élections prud'homales ne servent pas de critères de représentativité, elles auront un impact sur les conseils prud'homaux eux-mêmes, particulièrement par le taux de participation, et un impact politique fort puisque les résultats seront analysés par tous", explique le leader syndical.
"J'ai découvert hier [lundi] que le gouvernement avait consacré un budget de 5 millions d'euros à l'ensemble des partenaires sociaux pour les élections prud'homales", déclare Laurence Parisot, présidente du Medef, mardi 18 novembre 2008 à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. "Sachant que le patronat réuni au sein du Clide (Comité de liaison des décideurs économiques regroupant CGPME, FNSEA, Medef, UNAPL et UPA) n'a reçu que 650 000 euros, je m'interroge sur les disproportions entre les subventions accordées" aux organisations patronales et celles accordées aux organisations syndicales.
À l'approche des élections prud'homales du 3 décembre 2008, "les employeurs ont une double responsabilité", déclare Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail (ministère du Travail), lundi 17 novembre 2008. "Il faut qu'ils votent, fassent en sorte de ne pas entraver le vote des salariés et fassent passer les informations sur ces élections prud'homales".
"Pourquoi une liste commune des employeurs? Parce que le droit social ne se divise pas!", déclare Dany Bourdeaux, membre du conseil national de l'UPA, vendredi 17 octobre 2008, lors du lancement officiel des listes "Union pour les droits des employeurs", en vue du scrutin prud'homal du 3 décembre 2008. Cette liste réunit la CGPME, la FNSEA, le Medef, l'Unapl et l'UPA. "Nos cinq organisations sont mobilisées pour convaincre les employeurs de voter le moment venu", continue-t-elle. "Cela n'occulte pas nos débats, par exemple sur le sujet de la représentativité, mais nous nous devons d'être ensemble pour défendre tous les employeurs", affirme de son côté Claude Cochonneau, vice-président de la FNSEA.
L'Usgeres (Union des syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale) considère que les 210 000 employeurs de l'économie sociale sont "exclus des négociations officielles", ouvertes sur la formation professionnelle par les partenaires sociaux le 30 septembre 2008. "En excluant les employeurs de l'économie sociale des négociations, les pouvoirs publics ignorent un secteur à la fois créateur d'emplois non délocalisables et au coeur des problématiques d'insertion. Dans un contexte de fragilisation annoncée de l'emploi dans le secteur marchand, cette situation est pour le moins incompréhensible", souligne Alain Cordesse, président de l'Usgeres, dans un communiqué publié lundi 6 octobre 2008.