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"La CES (Confédération européenne des syndicats) incite vivement la Commission à mobiliser les forces européennes afin d'agir de concert en mettant en place un plan conjoint et ambitieux de relance de l'économie", fait savoir l'organisation syndicale européenne, lundi 24 novembre 2008. Face à la crise économique actuelle, "la CES incite vivement la Commission à élaborer un cadre de relance européen contraignant dans sa future communication du 26 novembre 2008", précise l'organisation.
"Rappelant leurs responsabilités aux employeurs et à l'État, les organisations syndicales retiennent le principe d'une mobilisation massive des salariés au début de l'année 2009 pour faire aboutir leurs revendications sur l'emploi, le pouvoir d'achat, les garanties collectives, les protections sociales, les conditions d'une relance économique..." C'est ce qui ressort d'un communiqué rédigé lundi 24 novembre 2008 par les huit organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa) réunies au siège de la CFDT dans le but de trouver les moyens de peser face aux effets de la crise actuelle. Une première réunion avait eu lieu le 5 novembre 2008. "Afin de préciser le contenu et d'arrêter les modalités de la mobilisation, elles se réuniront à nouveau le 15 décembre 2008 et le 5 janvier 2009", précise le communiqué.
"Nous avons devant nous des défis majeurs", martèle Xavier Prats-Monné, représentant du commissaire européen à l'Emploi, aux Affaires sociales et à l'Égalité des chances, Vladimir Spidla, mercredi 12 novembre 2008 en conclusion de la conférence sur les "nouvelles questions sociales dans l'Europe en mutation", organisée par la PFUE (présidence française de l'Union européenne). "La législation européenne, le FSE (Fonds social européen), le FAM (Fonds d'ajustement à la mondialisation) ou le dialogue social européen doivent être mieux ciblés pour répondre aux grands changements que nous connaissons actuellement. Le 26 novembre, la Commission doit présenter un plan d'actions pour faire face à la crise actuelle", indique Xavier Prats-Monné, par ailleurs directeur "Emploi, Stratégie de Lisbonne, Affaires internationales" de la Commission européenne.
"Nous demandons au conseil Ecofin et à la Commission de présenter au prochain Conseil européen une stratégie européenne, élaborée sur la base de la Stratégie de Lisbonne et du Pacte de stabilité et de croissance, et comportant des principes d'action et des mesures concrètes pour faire face au ralentissement économique et préserver la croissance et l'emploi", déclarent les chefs d'État et de gouvernement européens à l'issue de leur réunion informelle du vendredi 7 novembre 2008, à Bruxelles. Le prochain Conseil européen doit se tenir les 11 et 12 décembre 2008 à Bruxelles.
Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa, réunies mercredi 5 novembre 2008 pour discuter de la situation économique et de ses conséquences sociales, "estiment de leur responsabilité d'engager un travail commun pour construire des revendications à adresser aux pouvoirs publics et au patronat". Devant "le risque qu'on fasse payer aux salariés, demandeurs d'emploi et retraités les conséquences de la crise, en particulier en terme d'emplois, de salaires et de précarité", elles affirment "que la mobilisation des salariés est un impératif". "Plusieurs propositions sont en débat", précisent les organisations, qui prévoient de "se revoir le 24 novembre" prochain.
"La crise actuelle nous inquiète avec ses répercussions sur le chômage et la croissance. L'année prochaine sera très difficile pour les travailleurs et les sociétés européens", prévoit John Monks, secrétaire général de la CES (confédération européenne des syndicats), jeudi 30 octobre 2008, en marge du 50ème congrès de la CFTC. Il estime que "la situation sera pire encore dans les pays émergents de l'Est".
"Le travail décent, c'est quatre choses: un salaire correspondant au travail fourni, une protection sociale, des bonnes conditions de travail et des droits syndicaux", indique François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, sur la place du Trocadéro à Paris, dans le cadre de la journée internationale pour le travail décent, organisée mardi 7 octobre 2008 par la CSI (Confédération syndicale internationale). "La crise actuelle va agir négativement sur les trois premiers éléments; cette journée internationale montre au monde que contrairement aux politiques ou aux financiers dont les discours sont souvent contradictoires, les organisations syndicales font face ensemble à cette crise", se félicite-t-il. Sentiment partagé par Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, estimant qu'avec "plus de 100 000 personnes manifestant en France" et des "initiatives dans une centaine de pays", "seuls les syndicats portent aujourd'hui une parole cohérente sur la crise actuelle".