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La CFE-CGC "se réjouit", lundi 19 janvier 2009, que "la création d'un 'relevé des expositions professionnelles' du travailleur ait été retenue par la commission des affaires économiques du Sénat" dans le cadre du projet de loi relatif au Grenelle de l'environnement qui sera examiné par les sénateurs à partir du 27 janvier. La semaine dernière, cette commission sénatoriale a en effet adopté 113 amendements sur le texte, dont l'un prévoit l'expérimentation d'un dispositif de suivi des expositions aux risques professionnels concernant, dans certains secteurs ou territoires, les expositions aux substances les plus dangereuses, notamment celles classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.
"Par dérogation aux dispositions (…) du code de procédure civile, (…) lorsque la déclaration écrite du demandeur exerçant devant la cour d'appel une action contre le [Fiva (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante)] ne contient pas l'exposé des motifs invoqués, le demandeur doit déposer cet exposé dans le mois qui suit le dépôt de la déclaration, sous peine d'irrecevabilité de la demande". Une telle obligation est aussi applicable aux pièces et documents justificatifs du demandeur, énonce la deuxième chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt du 8 janvier 2009.
La commission des affaires économiques du Sénat a adopté, à l'occasion de l'examen du projet de loi relatif au Grenelle de l'environnement, 113 amendements sur proposition de son rapporteur Bruno Sido (UMP, Haute-Marne). Parmi les dispositions adoptées figurent des mesures propres à améliorer la traçabilité des expositions des travailleurs aux substances dangereuses. Le rapporteur n'a pas hésité à parler d'une "révolution écologique douce dans notre pays".
Le nouveau directeur général de l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail), Martin Guespereau, nommé par un décret du président de la République le 31 décembre 2008 dernier (L'AEF n°306238), devra "renforcer (...) les liens opérationnels" avec les autres agences publiques compétentes dans les domaines des risques pour la santé humaine, notamment l'Afssa (agence française de sécurité alimentaire des aliments) et l'InVS (Institut de veille sanitaire), et mener à bien le projet de fusion entre le BERPC (Bureau d'évaluation des risques des produits et agents chimiques) et l'Afsset. C'est ce que précise la lettre de mission que lui a adressée le Premier ministre en date du 2 janvier 2009. Par ailleurs, Martin Guespereau devra s'attacher à "mettre en oeuvre les conclusions du Grenelle de l'environnement, le Plan santé au travail et le prochain deuxième Plan national santé environnement".
Mercer, l'un des leaders mondiaux du conseil en ressources humaines, en externalisation et en gestion des investissements, publie pour la deuxième année consécutive les résultats de son enquête d'échelle européenne sur la santé et la prévoyance. La présente édition met en lumière le fait qu'"attirer et retenir les talents clés constitue le principal objectif de l'offre d'assurances et de services de santé et de prévoyance, notamment en Europe de l'Est". Concernant la France, l'étude montre qu'en dépit d'une sécurité sociale protectrice, les Français dépensent beaucoup pour leur couverture complémentaire.
Guillaume Sarkozy, délégué général du groupe Malakoff Médéric, souhaite maîtriser ses coûts en matière d'indemnités journalières. Pour y parvenir, le "payeur" veut faire de la pédagogie à l'endroit des entreprises et des salariés pour favoriser leur retour à l'emploi. Ce processus passe par davantage de prévention, une meilleure évaluation de la situation qui prévaut dans les entreprises et une connaissance fine des points sur lesquels les salariés et leurs DRH pensent qu'il est possible d'agir. D'où l'importance du second baromètre sur le bien-être psychologique au travail et l'intérêt des moyens d'action que la société Psya développe dans les entreprises pour résoudre les problèmes qui s'y posent.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.