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Le comité directeur de la CFE-CGC, réuni mardi 20 janvier 2009, a décidé "à l'unanimité" de ne pas signer l'ANI (accord national interprofessionnel) sur l'indemnisation du chômage et de faire valoir son opposition à l'agrément du texte, selon les informations de L'AEF. La confédération de l'encadrement, traditionnellement signataire des conventions Unédic (hormis celle de 2000), était la dernière organisation syndicale à se prononcer sur le texte après les refus exprimés en début de mois par la CGT (qui devrait également faire opposition), Force ouvrière et la CFTC (qui elle ne fera pas valoir son opposition).
"Il est essentiel que ce projet d'accord [sur l'assurance chômage] soit mis en place", déclare le président de la République à l'occasion de ses vœux aux partenaires sociaux, lundi 19 janvier 2009, au Palais de l'Élysée. "Tous ceux qui regardent le texte en dehors du contexte voient bien qu'il y a des progrès. (...) Nous souhaitons que ce projet d'accord ne relève pas du droit d'opposition, qu'on puisse le mettre en oeuvre. Si tel n'était pas le cas, en dernière analyse, [le gouvernement] prendra ses responsabilités."
Les récentes déclarations du Medef, de l'UPA et de la CFDT appelant à la "responsabilité" des partenaires sociaux sur l'assurance chômage agacent la CFE-CGC qui doit se prononcer mardi 20 janvier 2009 sur son adhésion au texte. "Je suis choqué par toutes ces déclarations. Cela me semble totalement déplacé", déclare ainsi à L'AEF, Alain Lecanu, secrétaire national de la confédération de l'encadrement qui dirigeait sa délégation pendant les négociations. "C'est bien joli de crier au loup maintenant. Si trois organisations [CGT, FO et CFTC] ne sont pas signataires, c'est qu'il y a des raisons, il fallait prendre en compte les positions de chacun pendant la négociation", assure-t-il.