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« J'observe que l'idée d'un établissement public départemental [pour les maisons départementales des personnes handicapées] fait son chemin » indique aujourd'hui, mardi 17 mars 2009, le président de l'ADF (Assemblée des départements de France) Claudy Lebreton qui précise avoir rencontré la secrétaire d'État à la solidarité « il y a quelques semaines ». Il s'exprimait dans le cadre des « grands rendez-vous » organisés par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale). Cet établissement public départemental s'inspirerait du statut des centres communaux d'action sociale « où l'on a pour moitié des élus représentant la collectivité et pour moitié des représentants du champ social et du champ médico-social, voire quelques personnes qualifiées ».
"La mise en œuvre des dispositions de la loi du 11 février 2005 en matière de compensation du handicap est encore appelée à connaître des évolutions" qui s'inscriront "en cohérence avec deux chantiers en cours, à savoir la refonte du pilotage régional des politiques de santé, dans le cadre du projet de loi portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires, et les réflexions relatives à la mise en place d'un 'cinquième risque' de protection sociale". C'est ce que souligne le rapport du gouvernement établissant le bilan de l'application de la loi du 11 février 2005 sur le handicap et dressant les orientations de la politique du handicap pour les trois années à venir. Ce rapport dont l'AEF s'est procuré une copie doit être rendu public demain, vendredi 13 février 2009, et déposé sur le bureau des deux assemblées parlementaires.
Des "maisons départementales de l'autonomie" nouveau statut vers lequel les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées) sont susceptible d'évoluer, pourraient être expérimentées "dans une trentaine de départements, choisis par la CNSA (caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) parmi les départements volontaires pour cette expérimentation dès 2009, sans attendre la loi nouvelle sur le 'cinquième risque' ". C'est ce qu'indique le rapport du gouvernement établissant le bilan de l'application de la loi du 11 février 2005 sur le handicap et dressant les orientations de la politique du handicap pour les trois années à venir. Ce rapport dont l'AEF s'est procuré une copie doit être rendu public demain, vendredi 13 février 2009, et déposé sur le bureau des deux assemblées parlementaires.
"Contrairement aux engagements pris par l'État pour la mise à disposition de moyens, il apparaît que les versements [aux Maisons départementales des personnes handicapées] sont aujourd'hui souvent remis en cause, réduits, annulés" et que les départs d'agents mis à disposition "ne sont pas compensés", assure aujourd'hui, mercredi 11 février 2009, l'ADF (Assemblée des départements de France). Les départements reprochent à l'État ne pas respecter "ses engagements initiaux" pour les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées), "tant sur le plan financier que sur le plan des moyens humains", quatre années après la loi handicap du 11 février 2005 créant ces nouvelles structures. L'ADF estime que cette situation met aujourd'hui "à mal la volonté affichée de faire de la compensation du handicap une action prioritaire". Elle "demande instamment au nouveau ministre des Affaires sociales de faire respecter la parole de l'État afin d'assurer au bénéfice des personnes en situation de handicap et de leurs familles, le service qu'elles sont en droit d'attendre".
L'APF (Association des paralysés de France) "tient à exprimer sa colère" et juge le rapport du gouvernement au Parlement sur la politique du handicap "nul et non avenu" et "vide d'orientations". Ce rapport qui dresse le bilan de la politique du handicap et propose des orientations en la matière a reçu un avis "très critique" du CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées) ce matin, mardi 10 février 2009, assure l'association. Il doit être rendu public jeudi 12 février 2009 prochain et fait suite à la conférence nationale du handicap qui s'est tenue le 10 juin 2008, événement qui en vertu de la loi handicap du 11 février 2005, doit être organisée sur une base triennale.
La mise en œuvre par les collectivités territoriales des compétences décentralisées dans le champ social ne fait pas apparaître de "déficiences flagrantes" mais les politiques sociales décentralisées sont "faiblement évaluées", notamment en raison de "la difficulté à disposer de données globales sur une politique ou un dispositif". C'est ce que souligne l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) dans son rapport annuel 2007-2008 sur "les politiques sociales décentralisées". L'Igas suggère que l'État se recentre sur "un rôle d'animation et d'évaluation" et "clarifie" la répartition des rôles entre "les administrations centrales et leurs opérateurs". Aujourd'hui, le mode d'intervention de l'État, dont le rôle "n'a pas été repensé" dans le contexte de la décentralisation, oscille en effet entre "désengagement et intervention directe dans la gestion des dispositifs".