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Quatre syndicats représentatifs sur cinq au sein d'Accor Hôtellerie France (CFDT, CFTC, CFE-CGC et FO) ont signé, le 19 décembre 2008, avec la direction du groupe, un accord sur la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences). Seule la CGT n'a pas signé. Fruit de négociations engagées depuis le 9 janvier 2008, ce texte, premier du genre dans le secteur de l'hôtellerie en France indique la direction, a été conclu pour une durée de trois ans à partir du 1er janvier 2009. Il concerne les hôtels filiales français Sofitel, Pullman, MGallery, Novotel, Mercure, Suitehotel, Ibis, All seasons, Etap Hotel et Hotel F1.
"La méthodologie et l'analyse de données de ce testing sous-traité par la Halde sont contestables, donc les résultats ne sont pas fiables", déclare Cathy Kopp, directeur général des ressources humaines du groupe Accor, dans le quotidien "Libération" de ce mercredi 11 juin 2008. Elle réagit à la publication hier par la Haute autorité de lutte contre les discriminations des résultats d'un testing sur une vingtaine d'entreprises (L'AEF n°312766). Le groupe Accor est cité pour des "pratiques discriminatoires" liées à l'origine, par le biais de son site Accor Jobs, tandis que les deux autres entreprises concernées le sont pour des discriminations liées à l'âge.
"Nous prévoyons la création de 1 700 hôtels supplémentaires d’ici trois ans, dont mille hôtels en filiale ou sous contrat de gestion. Cela signifie le recrutement de 1 000 directeurs d’hôtels, 5 000 chefs de services et 50 000 collaborateurs à travers le monde, principalement en Asie", a indiqué Cathy Kopp, directeur général des ressources humaines et du développement durable du groupe Accor, mardi 18 septembre 2007 lors du Congrès HR, à Paris. "Même si nous savons faire du recrutement, car il existe un fort turn-over dans notre métier, un tel volume représente quand même un énorme challenge".