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Le Parti socialiste, réuni en bureau national mardi 6 janvier 2009, va proposer "un plan de sauvegarde de l'hôpital". En effet, selon lui, "des solutions de gauche existent" pour redresser la situation des hôpitaux publics, tant en matière de financement (plan d'apurement de la dette des hôpitaux publics correspondant à 800 millions d'euros face aux 500 millions d'euros du bouclier fiscal...) que d'organisation (démocratie sociale, sanitaire et locale, valorisation du travail des professionnels, droits des malades...)". Le PS "exige le retrait du projet de loi" HPST (Hôpital, patients, santé, territoires), dont l'examen par le Parlement est prévu courant février, et annonce qu'il "prendra l'initiative d'une concertation avec tous les partenaires sociaux soucieux de l'avenir de l'hôpital public".
Le professeur Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, estime lundi 5 janvier qu'il faut doter les hôpitaux d'un "outil d'analyse systématique des erreurs médicales". "Il faut tirer toutes les leçons de chacun des décès pour améliorer la sécurité. Le risque zéro n'existe pas mais avec 10 000 morts par an causées par des actes médicaux, il y a sûrement quelque chose à faire", estime le chef du service des urgences de l'hôpital Beaujon de Clichy (AP-HP) au lendemain des décès intervenus dans différents services d'hôpitaux de la région parisienne.
Mireille Le Corre, secrétaire nationale à la santé et à la Sécurité sociale, dénonce mercredi 31 décembre 2008 les conséquences de l'augmentation du taux de la contribution payée par les complémentaires santé pour abonder le fonds CMU (couverture maladie universelle), mesure votée par le Parlement dans le cadre de la LFSS 2009 (loi de financement de la sécurité sociale). Le PS (Parti socialiste) qualifie de "tour de passe-passe gouvernemental" cette disposition qui conduit, selon lui, à "une inégalité de plus dans l'accès à la santé".