En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Nicolas Sarkozy reçoit, mercredi 18 février 2009, l'ensemble des organisations syndicales de salariés et d'employeurs représentatives au plan national pour un "sommet social". Dans son intervention liminaire, il évoque des pistes sur le chômage partiel, sur les demandeurs d'emploi non indemnisés, sur les jeunes ou encore l'agenda social 2009. Il retient notamment l'idée de création d'un "fonds d'investissement social", imaginée par la CFDT. A l'heure actuelle, les tours de table se poursuivent.
"C'était un entretien intéressant qui nous a permis de présenter l'artisanat qui ne résiste pas si mal face à la crise", déclare à l'AEF Pierre Martin, président de l'UPA, mardi 17 février 2009, au sortir de la réunion avec les cinq ministres chargés de préparer le "sommet social" du mercredi 18 février présidé par Nicolas Sarkozy. L'organisation patronale estime que la priorité est de "rétablir la confiance des Français" et ceci par "une relance de la consommation". Dans ce cadre, "il semble difficile de s'orienter vers une hausse des salaires qui fragiliserait plus encore un certain nombre d'entreprises."
"Le chômage partiel ne peut pas être la panacée, et il faut faire attention à ce qu'il n'empêche pas les ajustements nécessaires" dans les entreprises, prévient Laurence Parisot, présidente du Medef, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle, mardi 17 février 2009, à la veille du "sommet social" tripartite que doit présider Nicolas Sarkozy. Laurence Parisot reconnaît que le chômage partiel est "un outil tout à fait utile en ce moment" et accepte "d'envisager quelques mécanismes supplémentaires pour lui donner un peu plus de souplesse", mais refuse "le chômage partiel de longue durée".
"Pour le rendez-vous du 18 février, nous avons trois objectifs: obtenir des mesures qui aident les salariés à passer le cap de la crise, préparer l'avenir et assurer la cohésion sociale, car il y a des risques de dérapages aujourd'hui", déclare François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, lors d'une conférence de presse, lundi 16 février 2009. Avant la réunion tripartite de mercredi présidée par Nicolas Sarkozy, le leader syndical articule son argumentaire autour de trois revendications phares: la mise en place du "fonds d'investissement social", le soutien du pouvoir d'achat pour une relance par la consommation et la reprise de la réforme de la fonction publique.
"À l'issue de la réunion du 18 février, il y aura deux types de sortie: d'abord des décisions et annonces sur des sujets discutés lors de la réunion et des processus d'examens et/ou des négociations à mener dans les prochaines semaines et prochains mois", déclare Raymond Soubie, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les questions sociales. "Il y a eu une série de rencontres la semaine dernière [l'UPA doit encore être reçue mardi 17 février 2009 dans la matinée] et parallèlement, beaucoup de contacts avec les dirigeants syndicaux et patronaux pour avoir des positions claires sur ce que chacune des parties attend de l'autre", ajoute-t-il, sur les ondes de France Inter et d'I-Télé, dimanche 15 février 2009. Mercredi 18 février, doit se tenir la réunion tripartite réunissant partenaires sociaux et gouvernement; réunion présidée par Nicolas Sarkozy.
"Nous avons beaucoup insisté sur le fait qu'il faut que le gouvernement comprenne l'urgence sociale actuelle. S'il n'y a pas de résultats tangibles le 18 février 2009 [date de la réunion tripartite présidée par Nicolas Sarkozy à l'Élysée], on peut penser que la journée de mobilisation du 19 mars sera plus importante encore que celle du 29 janvier", indique à l'AEF René Valladon, secrétaire confédéral de Force ouvrière, vendredi 13 février 2009. Il s'exprime au lendemain de la réunion bilatérale de FO au ministère du Travail avec les ministres chargés de préparer le "sommet social".
"Notre position est claire: avant d'envisager d'inscrire de nouvelles négociations à l'agenda social 2009, il faut finir ce qui est en cours. Ralentissons les réformes", déclare à l'AEF Gérard Labrune, secrétaire général de la CFE-CGC, après avoir été reçu, jeudi 12 février 2009, par les ministres chargés de préparer la réunion tripartite du 18 février prochain à l'Élysée. Disant cela, il pointe notamment le groupe de travail sur le bilan d'étape professionnel créé par l'ANI (accord national interprofessionnel) sur la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), les trois groupes (actions de formation imputables, articulation du CIF et du DIF et regroupement des Opca) prévus dans l'ANI sur la formation professionnelle et enfin les suites de la position commune d'avril 2008 sur la représentativité syndicale.