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La mesure de réintégration des médicaments dans les forfaits soins des Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), votée dans le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) 2009 et qui se fera dans un premier temps de manière expérimentale avec des établissements volontaires, est "une mesure de santé publique" et non une mesure de régulation financière, assure Marc Bourquin, conseiller technique au cabinet de Valérie Létard, secrétaire d'État à la Solidarité. Il s'exprimait dans le cadre d'un colloque organisé le 22 janvier 2009 à Paris par la Fnadepa (Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées). Marc Bourquin souligne que "dans le système actuel, il n'y a pas d'incitation à optimiser la prescription du médicament". Par ailleurs, il assure que "80% des Ehpad (...) sont privés d'une expertise pharmaceutique".
"Nous allons rentrer dans le débat sur le projet de loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires) à partir du 10 février [2009] (...) et nous débattrons certainement trois semaines" autour d'un texte finalement réduit à 36 articles, a indiqué jeudi 22 janvier 2009 le député Yves Bur, rapporteur de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale pour les recettes et l'équilibre général de la sécurité sociale (UMP, Bas-Rhin). Il s'exprimait à l'occasion d'un débat sur le cinquième risque organisé dans le cadre d'un colloque de la Fnadepa (Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées).
"Dans le cadre du prochain projet de loi [sur la perte d'autonomie], alors que l'enjeu majeur est de réduire le reste à charge des familles, il faut établir des garde-fous pour éviter que l'effort de solvabilisation qui sera fourni en direction des personnes soit anéanti parce que les établissements auraient absorbé tout ou partie du supplément de ressources versé au bénéficiaire." C'est ce qu'estime le sénateur Alain Vasselle (UMP, Oise), rapporteur de la mission commune d'information du Sénat sur la prise en charge de la dépendance et la création du cinquième risque. Il s'exprimait dans le cadre d'une conférence-débat avec le député Pascal Terrasse (Socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Ardèche), organisée dans la soirée du mardi 20 janvier 2009 à Paris par le "Groupe cinquième risque", groupe de réflexion créé en 2008 par des "experts en stratégie et décisions publique et politique" sur la question du financement et de l'organisation de la prise en charge de la perte d'autonomie de la personne âgée.
La députée Valérie Rosso-Debord (UMP, Meurthe-et-Moselle) souhaite créer un statut pour les accueillants familiaux à l'image de celui qui existe pour les assistantes maternelles. "Il ne s'agit pas de mettre en place un dispositif créant un droit compliqué. C'est un statut et une formation simples. C'est aussi la possibilité de mettre en place la VAE (validation des acquis de l'expérience)" afin notamment d'utiliser les compétences des personnes qui auraient travaillé en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), a-t-elle expliqué, mercredi 14 janvier 2009, au cours d'une audition organisée par la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale. Valérie Rosso-Debord était auditionnée sur son rapport au gouvernement relatif à l'accueil familial des personnes âgées et handicapées (L'AEF n°310276).
"Le collectif 'Ni pauvre, ni soumis' est solidaire de la journée d'actions du 29 janvier 2009 organisée pour défendre le pouvoir d'achat et la protection sociale et lutter contre les inégalités", annonce-t-il jeudi 15 janvier 2009. Ce collectif regroupant une cinquantaine d'associations de malades ou de personnes en situation de handicap et constitué il y a un an souhaite porter "des revendications complémentaires pour l'amélioration des conditions de vie des personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler du fait de leur handicap ou de leur maladie".
"Nous allons financer cette année la création de 5 000 places supplémentaires" en maisons de retraite, s'ajoutant aux 7 500 places initialement prévues dans le budget 2009, a annoncé Valérie Létard, secrétaire d'État à la Solidarité, à l'occasion d'un déplacement dans une maison de retraite de la localité de Droué (Loir-et-Cher) accueillant 69 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. "Ces 12 500 places, que nous allons autoriser dès cette année, vont permettre de commencer les travaux tout de suite".
Le projet de révision de la convention collective nationale du travail des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées du 15 mars 1966, proposé par les trois employeurs du secteur (Snasea, SOP et Fegapei), est "inacceptable et régressif des droits des salariés". C'est ce qu'estiment les quatre fédérations syndicales CFE-CGC, CFTC, CGT et FO qui ont tenu, lundi 12 janvier 2009, une réunion intersyndicale en amont de la réunion de la commission nationale paritaire de négociation de la convention collective. Celle-ci a finalement été annulée après l'occupation de la salle par des salariés et des syndicalistes SUD (qui avaient appelé à la grève lundi) et CGT. La prochaine réunion de la commission nationale paritaire est prévue le 30 janvier et devrait notamment aborder ce projet de révision de la convention collective.