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"Un établissement de santé doit-il est être noté sur sa participation à une enquête administrative?" Telle est la question posée vendredi 23 janvier 2009 par la direction de la clinique Villette de Dunkerque (Nord), qui figure dans la "liste noire" (publiée dans "L'Express" du 22 janvier) répertoriant les établissements hospitaliers publics, privés commerciaux et PNL (privés non lucratifs) n'ayant pas répondu à l'enquête ministérielle relative à la surveillance du site opératoire inclue dans le tableau de bord des infections nosocomiales des établissements hospitaliers, publié chaque année par le ministère.
"Notre implication dans les processus d'amélioration continue de la qualité et notre volonté de renforcer la transparence de l'information vis-à-vis des patients sont totales. En 2009, nous allons poursuivre nos travaux dans ces domaines en partenariat avec les associations de patients", indiquait vendredi 23 janvier 2009 Jean-Loup Durousset, président de la FHP, au surlendemain d'une conférence de presse de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, sur l'extension de la lutte contre les risques infectieux et au lendemain de la publication, dans l'hebdomadaire "L'Express", d'une "liste noire" de 162 établissements qui n'assurent pas correctement le suivi post chirurgical des patients. Dans cette liste, on retrouve ainsi 68 cliniques de moins de 100 lits sur 268 relevant de cette catégorie et 45 cliniques de plus de 100 lits (sur 324). Pour sa part, la Fehap (établissements du secteur privé non lucratif, ou PNL) souligne, dans un communiqué publié jeudi 22 janvier, que ses établissements "représentent un tiers des meilleurs classés alors qu'ils ne représentent que 11% de l'offre de soins".
Roselyne Bachelot-Narquin entend tirer les conséquences de l'apparition de nouveaux phénomènes infectieux se diffusant au long du parcours de soins des patients en promouvant, à partir de 2009, un "plan stratégique de prévention" des IAS (infections associées aux soins), lequel comprendra un "programme national 2009-2012 de prévention des IAS en établissements de santé". "Si nous voulons continuer à progresser et faire face à l'évolution des risques, nous devons passer de la prévention des infections nosocomiales à la prévention de l'ensemble des IAS tout au long du parcours de soins", a affirmé la ministre de la Santé et des Sports, mercredi 21 janvier 2009, en conférence de presse.