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En l'absence de réponse du gouvernement et du patronat à ses revendications, Force ouvrière « considère qu'une journée de grève interprofessionnelle franche à l'appel des confédérations syndicales serait indispensable », indique la résolution du CCN (Comité confédéral national) de FO, réuni à Metz, les 25, 26 et 27 mars 2009. « Estimant que la multiplication des journées d'action ne conduirait qu'à l'échec, le CCN demande aux autres confédérations syndicales de se déterminer sur cette proposition (…). En fonction de la réponse faite à ces propositions, le bureau confédéral et chaque structure Force ouvrière examineront la suite à donner à l'action commune, en particulier le 1er mai ». Cette prise de position de FO intervient avant la réunion intersyndicale de lundi 30 mars 2009, en fin d'après midi, au siège de la CFDT, au cours de laquelle les huit organisations syndicales devaient discuter des suites à donner aux journées de mobilisation nationale interprofessionnelle des 19 mars et 29 janvier 2009 (L'AEF n°304928).
« Les revendications en matière d'emploi dans le privé comme dans le public, de pouvoir d'achat et de relance économique, de garanties collectives, de services publics et de réglementation de la sphère financière (…) sont encore plus d'actualité aujourd'hui face à l'aggravation de la crise et de ses conséquences », indiquent, vendredi 20 mars 2009, les huit organisations syndicales à l'origine de la journée d'action interprofessionnelle du 19 mars 2009 (L'AEF n°305349) et de celle du 29 janvier. Réunies pendant quatre heures au siège de l'Union syndicale Solidaires, les syndicats annoncent dans un communiqué commun qu'ils « se retrouveront le 30 mars [au siège de la CFDT] pour décider, en particulier, des prolongements au 29 janvier et au 19 mars ».
Il n'y aura « certainement pas un nouveau plan de relance », déclare François Fillon, Premier ministre, invité à s'exprimer lors du journal télévisé de TF1, jeudi 19 mars, au soir d'une journée de mobilisation syndicale réunissant entre 1,2 et 3 millions de manifestants (L'AEF n°305349). « Nous avons déjà pris beaucoup de mesures qui commencent à se mettre en oeuvre et il faut attendre que le plan de relance produise ses effets » en termes de maintien et de création d'emplois, indique-t-il.
1,2 million de manifestants ont défilé dans plus de 200 cortèges organisés dans le cadre de la journée d'action interprofessionnelle du 19 mars 2009, indique le ministère de l'Intérieur. Les syndicats avancent, eux, le chiffre de trois millions, dont 300 000 à Paris (contre 85 000 pour la préfecture). Quelle que soit la source, la participation aux manifestations est supérieure à celle relevée lors de la précédente journée d'action le 29 janvier dernier, soit 1,08 million pour la police, 2,5 millions pour les organisateurs.
Le gouvernement ne peut rester « immobile » devant la « mobilisation croissante » des salariés, en particulier du secteur privé, assurent unanimes, les huit organisations syndicales qui saluent « la réussite » de la nouvelle journée d'action interprofessionnelle à laquelle elles appelaient, jeudi 19 mars 2009. Dans le carré de tête de la manifestation parisienne, tous les leaders syndicaux se félicitent de la participation enregistrée depuis le matin dans plus de 200 cortèges qui ont réuni trois millions de manifestants sur tout le territoire français, selon la CGT. Une participation « bien supérieure à celle du 29 janvier ». Ce jour-là, entre un et deux millions et demi de personnes selon les sources, avaient arpenté les rues. Les syndicats annoncent 350 000 manifestants dans la capitale, la préfecture en décomptant 85 000 (contre respectivement 300 000 et 65 000 le 29 janvier). En région, les organisateurs font état de 45 000 personnes à Lyon, 38 000 à Rennes, 30 000 à Angoulême, 40 000 à Caen ou encore 60 000 à Bordeaux.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :