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Le premier budget de l'UdS (université de Strasbourg), adopté le 15 décembre 2008, prévoit une enveloppe de 430,8 millions d'euros de dépenses en 2009, ce montant intégrant les 260,5 millions d'euros de masse salariale des personnels de l'État. "Nous avons construit un budget-socle sur la base des anciennes modalités de dotations, il est loin d'être définitif", indique à l'AEF Éric Pimmel, secrétaire général de l'université Robert-Schuman, missionné sur le volet budgétaire et financier de la fusion (L'AEF n°316147). Ce budget n'a pas été établi sur la base des nouveaux dispositifs d'allocation de crédits par l'État. D'ailleurs, l'ACP (assemblée constitutive provisoire) "déplore solennellement les conditions dans lesquelles elle [a été] amenée à statuer", considérant qu'elle [n'a pas été] en mesure de donner à ce débat le caractère stratégique et politique qu'il nécessite", indique-t-elle dans une motion adoptée à l'unanimité.
Le projet d'organigramme des services centraux de l'université unique de Strasbourg a été validé, le 4 novembre 2008, par le comité de pilotage préparant la fusion des trois universités (Louis-Pasteur, Marc-Bloch et Robert-Schuman). Près de 600 agents connaîtront bientôt la configuration et la dimension de leur direction, ainsi que les plans de transition prévus. Le regroupement des services s'étendra jusqu'à 2012. “Sur les 3 scénarios proposés, les présidents ont retenu le plus ambitieux en termes d'offre de services et le mieux structuré pour renforcer l'attractivité du site de Strasbourg", annoncent dans une interview à l'AEF Florence Benoît-Rohmer, présidente de l'université Strasbourg-III Robert-Schuman, et Loïc Jouenne, associé Deloitte, le cabinet-conseil missionné depuis mai dernier et jusqu'au 31 décembre 2009.
“Pour préparer le budget primitif 2009 de la future université unique de Strasbourg, nous misons sur une augmentation des allocations de l'État, de l'ordre de 15% en matière de recherche", annonce Éric Pimmel, secrétaire général de l'université Strasbourg-III Robert-Schuman, missionné sur le volet budgétaire et financier de la fusion, au 1er janvier prochain, des trois universités de Strasbourg, de l'IUFM et du Pôle universitaire européen. Éric Pimmel dit tabler sur un "budget-socle" de 321 millions d'euros, hors ressources propres des composantes et des unités de recherche: “ce premier budget est très délicat à évaluer, compte tenu de la réforme en cours sur la répartition des moyens aux universités (L'AEF n°308619 et dans l'attente de la nouvelle équipe présidentielle, élue en décembre 2008“, indique-t-il dans une interview à l'AEF.