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Une partie des salariés du site ArcelorMittal Atlantique-Lorraine de Florange (Moselle) sera mise au chômage partiel pendant une période de cinq à seize jours pendant le mois de février 2009, indiquent les représentants du personnel du site à l'issue de la réunion du comité d'entreprise du 27 janvier 2009. Cette mesure concernera l'ensemble des salariés postés sur des lignes arrêtées ainsi que les 2 290 salariés Etam 'de jour' (six jours de chômage pour chacun sur le premier trimestre, pour un total de 14 000 jours). 'Les installations dédiées à la production d'acier pour l'automobile seront les plus touchées', indique Didier Coletti (CFDT). La direction, qui ne souhaite pas s'exprimer, compte également supprimer la cinquième équipe du train à chaud à compter du 15 février.
Les trois fédérations de la métallurgie CFE-CGC, CFTC et FO et leurs syndicats d'ArcelorMittal ont donné un avis favorable au projet d'accord sur le plan de départs volontaires, lors d'une ultime réunion avec la direction du groupe, qui s'est tenue mardi 13 janvier 2009. Le plan de départs annoncé le 27 novembre 2008 concerne 1 400 postes, à l'origine issus des fonctions support uniquement. Le texte validé mardi est quelque peu modifié par rapport aux versions précédentes (L'AEF n°307132).
ArcelorMittal pourrait prendre en charge jusqu'à six trimestres de cotisation retraite pour les salariés ayant acquis leur droit à une retraite pleine et souhaitant quitter l'entreprise, dans le cadre du plan de départs volontaires annoncé le 27 novembre 2008. Selon la CFE-CGC, c'est une des mesures d'accompagnement présentées lundi 15 décembre 2008 par la direction du groupe aux organisations syndicales, lors de la deuxième réunion de discussion sur les modalités du plan de départ. Ce dernier concerne 1 400 postes, uniquement dans les fonctions support (L'AEF n°308125). Une troisième et dernière séance de discussions doit intervenir vendredi 19 décembre pour finaliser les mesures d'accompagnement.
Les divers engagements d'ArcelorMittal en matière d'emploi n'ont "à ce stade été que partiellement remplis", indique un communiqué de Bercy, qui cite Luc Chatel. Le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, Porte-parole du Gouvernement, a reçu hier, lundi 15 décembre 2008, Daniel Soury-Lavergne, directeur général d'ArcelorMittal France. Le ministre a indiqué que "si, en ces périodes de crise, l'Etat mettait tout en œuvre pour accompagner les entreprises, il attendait en contrepartie de celles-ci un respect des engagements pris".
Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO ont signé, le 9 décembre 2008, avec la direction d'ArcelorMittal France un accord de groupe quinquennal (accord à durée déterminée s'appliquant à compter du 1er janvier 2009 jusqu'au 31 décembre 2013), visant à "contractualiser les dispositifs sociaux" existants, afin de donner un cadre de référence à toutes les entités du groupe sidérurgique. Baptisé "Cap 2013", ce texte met également en place une série de mesures pour "améliorer les conditions de vie des parents salariés de l'entreprise, renforcer l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, contribuer à l'amélioration de la gestion de l'emploi des seniors et promouvoir le droit individuel à la formation comme outil au service de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences".