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Près de deux tiers des Français et 70% des personnes de la tranche d'âge des 35-44 ans sont peu ou pas du tout favorables à la récupération au moment de la succession d'une partie de l'APA (allocation personnalisée d'autonomie) versée à la personne dépendante. Une majorité (51%) se dit néanmoins "plutôt favorable" à la prise en compte du patrimoine, en plus des revenus, dans le calcul du montant de cette allocation, contre 46% plutôt défavorables à cette idée. C'est notamment ce qui ressort d'une étude réalisée en octobre par le département Finance de TNS Sofres pour "La Banque Postale Prévoyance", auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 35 à 75 ans et rendue publique mardi 9 décembre 2008.
"La place que nous conférerons à la solidarité familiale pour faire face au coût de la dépendance va avoir des conséquences en termes d'efficacité économique mais aussi d'équité", avertit Agnès Gramain, professeur à l'université de Nancy-II et chercheuse au Beta (bureau d'économie théorique et appliquée). Elle s'exprimait à l'occasion du colloque "Dépendance: que sait-on vraiment?", organisé jeudi 4 décembre 2008 par la chaire "risques et chances de la transition démographique" de la Fondation du risque (Ensae, université Paris Dauphine et École polytechnique).
À peine 31% des retraités agricoles du département de la Gironde se disent "totalement autonomes", contre 61% qui s'estiment légèrement ou modérément dépendants et un peu plus de 8% se déclarant atteints d'une "dépendance sévère", incapables d'effectuer par eux-mêmes les trois actes basiques de la vie quotidienne (s'habiller, se laver et s'alimenter). C'est ce que montrent les premiers résultats de l'étude épidémiologique "AMI" (pour Agrica, MSA et Institut fédératif de recherche), analysant le vieillissement en milieu rural et portant sur un millier de retraités agricoles de plus de 65 ans du département de la Gironde (avec un taux de participation de 51%). C'est la première fois qu'une telle étude, lancée en 2007 par le groupe paritaire Agrica et prévue pour se poursuivre sur une période de cinq ans, est réalisée en milieu agricole et rural, particulièrement marqué par le vieillissement et concerné par les problèmes d'accès aux soins. Une étude comparable menée en milieu urbain (Bordeaux, Dijon et Montpellier) avait en effet montré que, dans ces zones, plus de la moitié des personnes se qualifient de "totalement autonomes" et seulement 0,2% sont atteintes d'une "dépendance sévère".
Le groupe paritaire de protection sociale D&O va poursuivre son opération de sensibilisation au handicap en l'élargissant cette année au thème la dépendance. Ainsi, les 3, 4 et 5 décembre 2008, D&O installera, sur un espace de 300 m² Place du Palais royal à Paris, un village "handicap & dépendance" visant à "sensibiliser plus largement le grand public aux différentes situations de handicap et de perte d'autonomie". Le groupe avait déjà organisé un village itinérant en 2007 sur le thème du handicap moteur qui s'était arrêté dans dix villes: Dijon, Nancy, Limoges, Beauvais, Lille, Metz, Nice, Bordeaux, Toulouse et Paris. Cette année, le village s'installera à Paris après avoir été exposé à Grenoble, Nantes, Chantilly et Marseille.
Depuis l'obtention de la certification de ses activités santé en 2003, AG2R-Isica est engagé dans une démarche qualité centrée sur les clients. Afin d'améliorer en permanence le niveau de ses services, le groupe applique une politique qualité qui lui permet d'étendre le périmètre de certification. Dans cette perspective, l'extension du certificat ISO 9001 version 2000 à deux activités AG2R supplémentaires constitue une nouvelle étape de cette politique.
Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Solidarité, confirme dans une interview aux "Échos" du 19 novembre 2008 qu'un projet de loi sur la dépendance ne sera pas déposé en fin d'année 2008, comme initialement prévu, mais "dans la première partie de 2009". Par ailleurs, le ministre s'affirme, pour assurer le financement d'une prestation, en faveur du mécanisme de gage sur patrimoine imaginé par les sénateurs Philippe Marini et Alain Vasselle. Devant les spécialistes de ces questions, réunis mardi 18 novembre à Bordeaux par la branche retraite de la Caisse des dépôts pour son 16e Forum Retraite, Denis Jacquat, député UMP de Moselle et président du conseil de surveillance de la Cnav (Caisse nationale d'assurance vieillesse), a indiqué qu'il n'est "pas favorable" à cette formule.