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L'écart de niveau de vie entre hommes et femmes au moment de la retraite préoccupe les observateurs. En France, comme dans nombre de pays développés, l'augmentation du taux d'activité féminine n'apporte une réponse que très partielle au problème posé. La faute en incombe notamment à des discriminations salariales qui subsistent et parfois s'accroissent, mais aussi à des dispositifs de majorations familiales et de droits conjugaux qui contribuent à creuser le fossé plus qu'à le combler. Après le Conseil d'orientation des retraites qui a centré son dernier rapport sur cette question, l'Ined (Institut national d'études démographiques), dans la dernière édition de "Population & Sociétés" analyse la situation dans cinq pays européens.
Alors que le COR (conseil d'orientation des retraites) a mis sur la table la question des réformes à apporter au régime des majorations familiales et des droits conjugaux, France Retraite (Adding Group), qui se présente comme le "leader national de la reconstitution de carrières et des bilans retraite", analyse les impacts d'une décision qui consisterait, au nom de l'égalité entre les hommes et les femmes, à faire bénéficier un père de famille des huit trimestres offerts par enfant à une mère.
Le sixième rapport du COR (Conseil d'orientation des retraites) tente, en 353 pages et quelques annexes, de faire le tour de deux questions particulièrement complexes: les majorations familiales et les droits conjugaux. Plusieurs séances de travail ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat en forme de constat car le COR s'est montré prudent. Sachant le terrain particulièrement glissant, il s'est borné à explorer toutes les pistes, laissant aux partenaires sociaux - qui avaient constitué un groupe de travail sur le sujet dans le cadre des régimes de retraite complémentaire Agirc-Arrco - et à la puissance publique le soin de prendre leurs responsabilités.