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Philippe Juvin, chef du service des urgences à l'hôpital Beaujon (AP-HP) et secrétaire national de l'UMP, estimant que "10 000 personnes meurent chaque année à l'hôpital du fait de l'exercice de la médecine", juge dans un entretien au paru dans le "Journal du dimanche" du 11 janvier 2009 qu'il "faudrait obliger tous les hôpitaux à faire systématiquement une enquête après chaque décès, y compris dans les cas qui ne semblent pas liés à l'exercice de la médecine". Pour le secrétaire national de l'UMP en charge des questions de santé, on pourrait alors disposer d'une "base de données nationale" qui permettrait la mise en place de "mesures correctrices", à la manière de ce qui se pratique aux États-Unis depuis la fin des années 90.
L'association Le Lien (association d'aide aux victimes d'infections nosocomiales), membre du Ciss (Collectif inter-associatif sur la santé), réclame mardi 6 janvier 2009 la "mise en oeuvre immédiate" de quatre mesures de nature, selon elle, à réduire le nombre de décès consécutifs à des accidents médicaux, dont elle estime à 30 000 le nombre annuel d'occurrences en France. "La plupart de ces accidents sont dus à des problèmes d'organisation, de routine ou de système en place. La mise en cause individuelle de professionnels de santé ne saurait masquer la réalité des défaillances de gouvernance", affirme Claude Rambaud, sa présidente, qui réclame notamment que chaque établissement de santé soit doté d'un comité de sécurité des patients.
Le professeur Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, estime lundi 5 janvier qu'il faut doter les hôpitaux d'un "outil d'analyse systématique des erreurs médicales". "Il faut tirer toutes les leçons de chacun des décès pour améliorer la sécurité. Le risque zéro n'existe pas mais avec 10 000 morts par an causées par des actes médicaux, il y a sûrement quelque chose à faire", estime le chef du service des urgences de l'hôpital Beaujon de Clichy (AP-HP) au lendemain des décès intervenus dans différents services d'hôpitaux de la région parisienne.