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La « coordination nationale des universités » réunie à l'université Paris-III Sorbonne-Nouvelle lundi 6 avril 2009 « tient à réaffirmer sa détermination à combattre les réformes qui menacent l'université et la recherche ». Elle appelle « à la radicalisation du mouvement, et à la désobéissance civile » en réponse « à la répression politique du mouvement de contestation ». « Le mouvement inédit initié par la communauté universitaire depuis plus de deux mois a forcé les ministères à manoeuvrer ; mais aucune de nos revendications n'a été pour l'instant satisfaite. La durée du mouvement de grève est à imputer au seul gouvernement. Les prétendues avancées obtenues ne sont que des trompe-l'oeil et ne modifient en rien la logique des réformes », estime la coordination.
La sixième « coordination nationale des universités » réunie hier, 16 mars 2009, observe dans la motion adoptée à l'issue de la journée et diffusée ce matin « qu'aucune des revendications formulées dans les précédentes motions adoptées par les AG n'a été satisfaite ». Elle renouvelle donc « son appel à participer massivement à la journée d'action interprofessionnelle du jeudi 19 mars » (L'AEF n°307369) et rappelle « ses revendications » : « aucun salaire en dessous de 1 500 euros net, un plan pluriannuel d'embauche, la fin de la précarité ». La « démission » de Xavier Darcos et Valérie Pécresse est aussi demandée. La coordination a rassemblé 219 participants de 53 universités et six grandes écoles, représentant treize mouvements et syndicats, ainsi que 150 observateurs, selon une représentante du Snesup.