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Les divers engagements d'ArcelorMittal en matière d'emploi n'ont "à ce stade été que partiellement remplis", indique un communiqué de Bercy, qui cite Luc Chatel. Le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, Porte-parole du Gouvernement, a reçu hier, lundi 15 décembre 2008, Daniel Soury-Lavergne, directeur général d'ArcelorMittal France. Le ministre a indiqué que "si, en ces périodes de crise, l'Etat mettait tout en œuvre pour accompagner les entreprises, il attendait en contrepartie de celles-ci un respect des engagements pris".
Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO ont signé, le 9 décembre 2008, avec la direction d'ArcelorMittal France un accord de groupe quinquennal (accord à durée déterminée s'appliquant à compter du 1er janvier 2009 jusqu'au 31 décembre 2013), visant à "contractualiser les dispositifs sociaux" existants, afin de donner un cadre de référence à toutes les entités du groupe sidérurgique. Baptisé "Cap 2013", ce texte met également en place une série de mesures pour "améliorer les conditions de vie des parents salariés de l'entreprise, renforcer l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, contribuer à l'amélioration de la gestion de l'emploi des seniors et promouvoir le droit individuel à la formation comme outil au service de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences".
La première réunion de discussion, mercredi 10 décembre 2008, entre la direction d'ArcelorMittal France et les organisations syndicales au sujet du plan de départs volontaires annoncé le 27 novembre (L'AEF n°304867) a permis de préciser les mesures incitatives, en particulier celles touchant aux mesures d'âge. Les réductions d'effectifs visées par le plan de départs concernent 1 400 postes dans les "fonctions support". Selon la CFE-CGC, les salariés âgés de 60 ans ou plus en 2009 se verraient verser une allocation de départ en retraite majorée et les salariés proches de la retraite auraient droit à un "complément financier" s'ajoutant à l'ICL (indemnité conventionnelle de licenciement).
Le plan de réduction d'effectifs au niveau européen annoncé par la direction d'ArcelorMittal jeudi 27 novembre 2008 se traduira par la suppression de 1 400 postes en France sous la forme d'un plan de départs volontaires, indiquent les syndicats CFDT et CFE-CGC à l'issue d'une réunion entre la direction du groupe et les organisations syndicales, lundi 1er décembre 2008. Selon les deux organisations syndicales, le plan de départ sera ouvert à toutes les entités françaises du groupe, pour les seules "fonctions support", c'est-à-dire les métiers non liés à la production ou à la maintenance.