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L'affirmation selon laquelle l'informatisation des données de santé des personnes vivant en France est "un moyen de mieux soigner les patients" recueille l'assentiment de 43% des 1 052 personnes interrogées par l'Institut LH2 pour le compte du CISS (Collectif inter associatif sur la santé) les 6 et 7 février 2009, soit une progression de 10 points par rapport à la question posée l'année dernière, qui portait sur l'appréciation des effets du "développement de l'informatique pour le suivi des données de santé des Français". En revanche, la proposition consistant, pour lutter contre le manque de médecins, à permettre à des infirmiers ou à des kinésithérapeutes formés d'effectuer des actes médicaux jusque là réservés aux médecins est en régression de 3 points par rapport à l'an dernier.
La HAS (Haute Autorité de santé) et le médiateur de la République indiquent avoir signé, mercredi 14 janvier 2009, un protocole d'accord pour "organiser leur collaboration après le transfert de la Midiss (Mission pour le développement de la médiation, de l'information et du dialogue pour la sécurité des soins) de la HAS vers le médiateur de la République", effectif le 2 janvier. En effet, la création d'un pôle "santé et sécurité des soins" au sein du médiateur de la République rend désormais le médiateur de la République compétent pour "informer et recevoir toutes les réclamations qui mettent en cause le non respect du droit des malades, la qualité du système de santé, la sécurité des soins et l'accès aux soins". À travers l'accord signé mercredi, les deux autorités cherchent à accroître l'efficacité de leur action "en matière de réclamations des usagers du système de soins et plus largement contribuer à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins".
Alain-Michel Ceretti, ancien président de l'association Le Lien (lutte contre les infections nosocomiales), devient "conseiller santé" de Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République, a-t-on appris jeudi 8 janvier 2009 auprès de ce dernier. Loïc Ricour, ancien directeur de la Midiss (Médiation, information et dialogue pour la sécurité des soins) créée en 2006 auprès de la HAS (Haute autorité de santé), sera le directeur du nouveau "pôle santé et sécurité des soins" de la médiation de la République. Ce pôle est actif depuis le 1er janvier 2009 et "dédié à l'information des usagers et à la médiation entre les patients et les professionnels de la santé".
Deux études réalisées par les Cpam d'Évreux et des Hauts-de-Seine et financées par le fonds CMU mettent en lumière les multiples causes, tenant pour beaucoup aux "difficultés administratives" entre les caisses et les professionnels de santé, qui peuvent motiver les refus de consultations opposés aux bénéficiaires de la CMU complémentaire par certains professionnels. "La responsabilité de ces difficultés semble très partagée: mauvais remplissage de la feuille de soins par le professionnel, non mise à jour de la carte Vitale par l'assuré, difficultés liées à la qualité du fichier de la Cpam", observe Jean-François Chadelat, directeur du Fonds de financement de la protection complémentaire de la CMU (couverture maladie universelle).
Si huit Français sur dix s'estiment bien informés sur la qualité des soins à attendre d'un rendez-vous chez un professionnel de santé, ils sont en revanche 56% à trouver que "le système de santé Français ne permet pas à tous les habitants du pays de bénéficier de la même qualité de soins, quelle que soit leur situation". Ce fort sentiment d'inégalité, plus fort chez les femmes que chez les hommes, est un des enseignements majeurs du sondage réalisé par téléphone les 1er et 2 février 2008 par LH2 pour le compte du Ciss (collectif inter associatif sur la santé), qui organise les 28 et 29 février à Paris ses deuxièmes journées nationales sur le thème "Qualité et santé: rêve ou réalité?".