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"D'une manière générale, nous tenons à souligner que dans la période de crise du système que nous traversons, nous devons consacrer l'énergie aux moyens et politiques à mettre en oeuvre pour accélérer la sortie de crise", souligne Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, dans sa lettre de réponse datée du 2 mars 2009, au courrier de Brice Hortefeux, ministre du Travail et des Relations sociales, dans lequel celui-ci propose un projet d'agenda social pour 2009. Pour FO, l'urgence porte plutôt sur des sujets comme les salaires ou les "garanties à apporter en termes d'emploi et de formation" que sur ceux proposés par le ministre.
"La CFE-CGC souhaite réaffirmer sa position ainsi que son souhait de poursuivre et achever ce qui a été lancé entre les partenaires sociaux depuis 2008, et ce, avant même d'envisager toute nouvelle discussion", indique le président de la confédération de l'encadrement, Bernard van Craeynest, dans un courrier du 3 mars 2009 adressé à Brice Hortefeux, ministre du Travail et des Relations sociales. Il donne ainsi la position de son organisation sur le projet d'agenda social pour 2009 que le ministre a soumis aux partenaires sociaux, le 23 février dernier (L'AEF n°302457).
"La proposition de contenu de l'agenda social et de sa structuration en trois chapitres (négociations en cour, nouveaux thèmes de négociation, thèmes devant faire l'objet de concertation) nous semble être la bonne approche", indique François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, dans sa réponse du 1er mars 2009 au projet d'agenda social proposé par Brice Hortefeux, ministre du Travail et des Relations sociales (L'AEF n°302457).
Bernard Thibault relève que Brice Hortefeux semble "limiter les ambitions du dialogue et des négociations du premier semestre à des sujets en cours de traitement" et ne partage pas la proposition gouvernementale "de renvoyer à la fin de l'année les questions relatives à la gouvernance des entreprises et à la place des salariés à l'intérieur de celles-ci alors que chaque semaine offre son lot de restructurations, plans de licenciement, voire de fermetures d'entreprises". C'est ce qui ressort du courrier que le secrétaire général de la CGT a fait parvenir, mardi 3 mars 2009, au ministre du Travail en réponse au projet d'Agenda social 2009 que ce dernier a communiqué aux partenaires sociaux le 23 février (L'AEF n°302457).
"La CFTC juge globalement satisfaisant le projet d'agenda social" proposé par le gouvernement, indique Jacques Voisin, président de l'organisation syndicale, dans un courrier adressé à Brice Hortefeux, le 26 février 2009. "Dialogue social dans le PME, gouvernance des entreprises, place des institutions représentatives du personnel, fonctionnement et financement du paritarisme, conciliation des temps de vie... La plupart des sujets qui en constituent l'ossature figurent, en effet, parmi les priorités de la confédération", se félicite le président de la CFTC, qui regrette cependant l'absence du thème du "financement des organisations syndicales" dans ce projet d'agenda social.
"La rencontre du 18 février dernier avec le président de la République a permis d'aborder [la question de l'agenda social 2009] et d'évoquer les différents thèmes pouvant être traités en 2009", rappelle le ministre du Travail, Brice Hortefeux, dans un courrier envoyé aux partenaires sociaux, lundi 23 février 2009. Ce courrier est accompagné d'un "projet d'agenda social 2009" et le ministre donne dix jours aux organisations patronales et syndicales pour faire part de leurs "réactions et remarques" sur ce texte.
Laurence Parisot, présidente du Medef, précise, dans un courrier adressé aux partenaires sociaux lundi 23 février 2009, le contenu des deux délibérations sociales qu'elle a proposé d'engager lors de l'assemblée générale du mouvement patronal, le 5 février dernier (L'AEF n°298242). "S'agissant du paritarisme, il conviendrait de procéder à un état des lieux de sa place, de son rôle, de son fonctionnement, de son financement et de son mode de gouvernance. En ce qui concerne la poursuite de la modernisation du marché du travail, (...) il s'agirait d'analyser les obstacles au développement de l'emploi et à la sécurisation des parcours professionnels des salariés, notamment en termes de gestion et d'accompagnement des mutations économiques."