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"Le paysage syndical va être complètement remanié à la SNCF", à l'occasion des élections professionnelles du 26 mars prochain, annonce Arnaud Morvan, secrétaire général de la fédération CFDT Cheminots, jeudi 5 mars 2009. Pour la première fois, le scrutin se déroulera selon la procédure prévue par la loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale (L'AEF n°311270). Dans ce contexte, la CFDT et la Fgaac (Fédération générale autonome des agents de conduite) ont décidé de présenter des listes communes et d'offrir "une nouvelle offre syndicale".
"Nous avons signé un accord avec FO en vue des prochaines élections du comité d'entreprise, qui auront lieu le 27 mars 2009. L'accord met en place une 'gouvernance' qui implique que sur les grands dossiers on aura, a minima, une réunion pour défendre une position commune, même si chaque syndicat garde sa personnalité", explique Gérard Blanc, président du syndicat CFE-CGC de la SNCF. Son organisation a, en effet, signé jeudi 11 décembre 2008 un accord avec le syndicat FO des cheminots pour répondre à la loi du 20 août 2008 "portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail", qui modifie les règles de la représentativité au niveau de l'entreprise publique SNCF (L'AEF n°311203). Cette initiative intervient après l'annonce par la Fgaac et la CFDT d'une stratégie de partenariat pour ces mêmes élections (L'AEF n°316621).
"L'existence même de la Fgaac (Fédération générale autonome des agents de conduite) s'est trouvée menacée par la loi du 20 août 2008, qui définit les nouvelles règles de représentativité syndicale", indique Bruno Duchemin, secrétaire général de la fédération, vendredi 17 octobre 2008. La fédération recueillant autour de 30% des suffrages chez les agents de conduite de la SNCF mais seulement 3% des suffrages au niveau de l'entreprise, elle ne dépasserait pas les 10% impératifs pour être représentative à partir de 2009. "L'opportunité d'échapper au couperet de la loi nous est offerte aujourd'hui en ouvrant un partenariat avec une autre organisation syndicale, la CFDT (...) qui a répondu favorablement à nos exigences légitimes en nous proposant un adossement dans lequel nous conserverions notre autonomie", indique le secrétaire général. En 2006, la fédération CFDT a recueilli 10% des suffrages à la SNCF.