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"Alors que plusieurs organisations ont décidé de ne pas signer l'accord sur l'assurance chômage du 24 décembre 2008, l'UPA tient à rappeler son attachement à une gestion paritaire de ce régime et souhaite que la nouvelle convention soit agréée par le gouvernement", fait savoir l'organisation patronale, signataire du texte, dans un communiqué daté du 14 janvier 2009. Selon l'UPA, "une obstruction de la part des organisations non signataires serait particulièrement regrettable" et "l'UPA demande à ces organisations de rejeter la politique du pire qui consisterait à faire valoir leur droit d'opposition et à rendre inapplicable la nouvelle convention".
"Jamais nous n'avons proposé une convention [assurance chômage] aussi ouverte, à autant de bénéficiaires", assure Laurence Parisot. La présidente du Medef s'interroge donc, lors de son point presse mensuel, mardi 13 janvier 2009, sur le refus de signer le texte déjà exprimé par trois organisations syndicales, dont FO et la CFTC. Si ceux qui, "par tradition, sont responsables de la gestion du régime" ne sont pas prêts à s'engager sur un [tel] accord, c'est qu'ils ne veulent pas défendre le paritarisme", constate Laurence Parisot. Estimant "que le paritarisme est en train de marquer un but contre son camp", elle met en garde les autres organisations syndicales et patronales "à bien mesurer leurs responsabilités".
Le bureau confédéral de la CFTC refuse, "à l'unanimité", lundi 12 janvier 2009, de signer l'accord sur l'indemnisation du chômage finalisé le 24 décembre dernier au matin par les partenaires sociaux. La confédération juge, en effet, le texte "insuffisant". Toutefois, elle ne "fera pas jouer son droit d'opposition" car malgré ses manques, "les choses vont dans le bon sens", explique à L'AEF, Gabrielle Simon, vice-présidente de la CFTC et chef de file de sa délégation lors de la négociation. En revanche, le bureau confédéral "demande au gouvernement d'appuyer sa demande d'ouverture de négociation" d'un avenant à l'article 7 qui organise la baisse des cotisations. Il a par ailleurs décidé de signer l'accord sur la CRP (convention de reclassement personnalisé) qui améliore le dispositif existant. Il doit se prononcer dans l'après-midi sur le projet d'accord GPEC du 14 novembre 2008.
"N'en déplaise au journal 'L'Humanité', heureusement que la CFDT a pris le risque de signer, même seule, l'accord sur l'assurance chômage", écrit Jean Kaspar, consultant en stratégies sociales, ancien secrétaire général de la CFDT dans sa newsletter à paraître dans les prochains jours.
"Autonomie de la démocratie sociale d'un côté, légitime primauté du pouvoir politique de l'autre: les négociateurs sociaux ont conjugué au mieux ces deux principes dans l'élaboration des accords aujourd'hui finalisés sur l'assurance chômage et la formation professionnelle". L'UIMM salue ainsi, dans le numéro de janvier 2009 de sa revue "Actualité" à paraître dans les prochains jours, "la voie contractuelle" pour les réformes, précisant que "les textes soumis aux syndicats puis à l'agrément gouvernemental répondent aux objectifs souhaités par les pouvoirs publics tout en soulignant la nécessité de maintenir les valeurs du fonctionnement paritaire".
L'UPA signe l'accord sur l'assurance chômage, annonce l'organisation patronale à l'issue de son comité directeur, jeudi 8 janvier 2009. Le comité considère en effet que le texte finalisé le 24 décembre dernier est "à la fois équilibré et responsable": il "répond à la priorité mise en avant par l'UPA de réduire la contribution des entreprises au régime d'assurance chômage" tout en conditionnant, "dans un esprit de responsabilité", cette "baisse des cotisations à l'équilibre financier du régime". L'organisation patronale fait en outre le lien avec la mise en place du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) actée dans le projet d'accord "formation professionnelle" finalisé le 7 janvier. Lequel fonds doit "permettre un meilleur accès à la formation des demandeurs d'emploi".
Le bureau national de la CFDT, réuni jeudi 8 janvier 2009, s'est prononcé pour la signature du projet d'accord sur l'indemnisation du chômage finalisé le 24 décembre 2008. Il considère que ce nouvel accord "crée des droits nouveaux" notamment pour les plus précaires, jusque-là exclus de l'indemnisation. Ainsi, ce texte "participe à la sécurisation des parcours professionnels et vient avec l'accord sur le chômage partiel et l'accord sur la CRP (convention de reclassement personnalisé) compléter les acquis de l'accord modernisation du marché du travail de janvier 2008".
Trésorier de Coallia depuis 2019, Jean-Marc Chardon est devenu président de l’association le 11 juillet 2022 suite au départ de Jean-François Carenco, nommé ministre délégué à l’Outre-mer dans le second gouvernement d’Élisabeth Borne début juillet.
Alors que le gouvernement envisagerait de relever le plafond de rémunération des dirigeants des entreprises publiques fixé à 450 000 euros, faute de trouver un candidat pour diriger EDF, deux chefs d’entreprise, fondateurs du mouvement Impact France, appellent à une sobriété salariale étendue à toutes les entreprises, publiques comme privées, dans une tribune publiée le 18 août 2022 dans Le Monde.