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Il n'existe toujours pas d'étude sur les retombées des politiques Tice concernant la réussite des étudiants qui correspondent au contexte actuel de massification de l'accès à ces technologies, constate Michel Moreau-Belliard, chef de projet Université numérique en Région Paris Île-de-France et directeur du service Tice de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne. « Il n'y a pas de politique Tice de la part de la Dgesip, elle les ignore à peu près totalement », ajoute Michel Moreau-Belliard, qui parle également d'une « illusion du plan « réussite en licence" » puisque « aucune mention des Tice ne figure dans les textes du cahier des charges ». Pourtant, des réalisations existent afin d'améliorer la réussite des étudiants, comme l'ont montré des universitaires venus présenter leur expérience lors des journées Anstia (Association nationale des services Tice et audiovisuels), organisées les 11 et 12 juin 2009 à Paris (L'AEF n°296154).
Alors que chacun s'accorde à reconnaître l'importance des politiques de développement du numérique dans les universités, les acteurs des Tice (technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement) « ne bénéficient pas toujours d'un positionnement institutionnel réel ou effectif dans nombre d'établissements d'enseignement supérieur ». Qu'ils soient structurés en « cellules, services ou directions », autonomes ou rattachés à une direction des services informatiques, les acteurs Tice sont devenus « incontournables » pour « la rénovation des pratiques pédagogiques, la valorisation de patrimoine numérique et la promotion des activités de recherche ». C'est de ce constat qu'est née l'Anstia (Association nationale des services Tice et audiovisuels), qui s'apprête à rendre public les résultats d'une enquête réalisée auprès de 75 universités, à l'occasion de journées que l'association organise les 11 et 12 juin 2009 à Paris.