En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Nous sommes dans une course de fond et aujourd'hui, il y a un peu d'hypoglycémie mais cela ne veut pas dire que la course est finie », indique Gérard Aschiéri (FSU), en tête du cortège parisien de la journée de manifestations nationale interprofessionnelle organisée samedi 13 juin 2009 par les huit organisations syndicales. La « mobilisation » est qualifiée d' « insuffisante » par le responsable syndical. Entre 150 000 (CGT) et 71 000 (pouvoirs publics) personnes ont défilé à cette occasion au sein de 159 cortèges répartis sur le territoire. Le 1er mai dernier, date de la troisième journée de mobilisation nationale, les syndicats annonçaient 1,2 million de personnes dans les défilés contre 456 000 selon le ministère de l'Intérieur.
« Cette journée de mobilisation ['décentralisée' du 26 mai 2009] ne se résume pas qu'aux seules perturbations dans les transports en commun,il y a eu beaucoup d'initiatives militantes dans tout le territoire », déclare Marcel Grignard (CFDT), mardi 26 mai 2009, à l'occasion d'une conférence de presse commune des huit organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa) pour présenter leur nouvelle plate forme de revendications élaborée la veille (L'AEF n°292446). Comme il n'y avait d'appel national à manifester, « cette mobilisation est moins visible », souligne Gérard Labrune (CFE-CGC) et, pour Maryse Dumas, cette journée a été faite « afin d'enraciner le mouvement et d'avoir une forte mobilisation le 13 juin prochain ». Le représentant de la CFDT estime qu'il est « important de maintenir la pression » en direction du patronat et du gouvernement, évoquant la réunion paritaire sur l'agenda social devant se tenir ce mercredi 27 mai et le fait que « le président de la République a annoncé qu'un premier bilan sera fait sur les mesures gouvernementales avant l'été ».
« L'ampleur des mobilisations des 29 janvier, 19 mars, 1er mai 2009 ont permis d'obtenir des débuts de résultats. Ceux-ci sont très insuffisants, au regard des revendications exprimées le 5 janvier 2009, et alors que la crise continue de s'aggraver. Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertations sur les sujets prioritaires les plus urgents », indiquent les huit organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa) qui se sont réunies dans la soirée du lundi 25 mai 2009, au siège de l'Unsa. Comme elles l'avaient annoncé le 4 mai dernier (L'AEF n°292286), les huit organisations ont ainsi précisé leur plate forme commune de revendications du 5 janvier 2009 (L'AEF n°305700). Ceci à la veille d'« une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales », ce mardi 26 mai 2009, et à l'avant-veille d'une réunion paritaire entre partenaires sociaux représentatifs au niveau national interprofessionnel pour définir l'agenda social 2009, mercredi 27 mai (L'AEF n°293488).
Le mardi 26 mai et le samedi 13 juin 2009 sont les deux nouvelles dates de journées de « mobilisations » retenues par les huit organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa), lundi 4 mai 2009, après plus de cinq heures de discussions au siège de la CFTC. Deux dates sont ainsi choisies mais les modalités d'actions diffèrent. Selon le communiqué commun, le 26 mai est « une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales » et le 13 juin « une grande journée de manifestations dans toute la France. »
« C'est l'un des plus gros 1er mai que nous ayons fait depuis longtemps », estime Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, en tête du cortège parisien. « Les salariés continuent à nous faire confiance et à être derrière nous », se félicite pour sa part François Chérèque, secrétaire général de la CFDT. 1,2 million de personnes ont manifesté au niveau national, dont 160 000 à Paris, selon la CGT. Ils étaient 65 000 dans la capitale, selon la préfecture de police de Paris. Lors de la précédente journée de mobilisation du 19 mars 2009, le nombre de manifestants était évalué entre 1,3 et 3 millions au niveau national selon les sources.
Le gouvernement ne peut rester « immobile » devant la « mobilisation croissante » des salariés, en particulier du secteur privé, assurent unanimes, les huit organisations syndicales qui saluent « la réussite » de la nouvelle journée d'action interprofessionnelle à laquelle elles appelaient, jeudi 19 mars 2009. Dans le carré de tête de la manifestation parisienne, tous les leaders syndicaux se félicitent de la participation enregistrée depuis le matin dans plus de 200 cortèges qui ont réuni trois millions de manifestants sur tout le territoire français, selon la CGT. Une participation « bien supérieure à celle du 29 janvier ». Ce jour-là, entre un et deux millions et demi de personnes selon les sources, avaient arpenté les rues. Les syndicats annoncent 350 000 manifestants dans la capitale, la préfecture en décomptant 85 000 (contre respectivement 300 000 et 65 000 le 29 janvier). En région, les organisateurs font état de 45 000 personnes à Lyon, 38 000 à Rennes, 30 000 à Angoulême, 40 000 à Caen ou encore 60 000 à Bordeaux.
"Une réussite incontestable." Si l'expression est de Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, les responsables des huit organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa) qui appelaient à la une journée nationale d'action interprofessionnelle, jeudi 29 janvier 2009, se félicitent au départ de la manifestation parisienne, de la "forte mobilisation" enregistrée sur l'ensemble du territoire. "Cette journée est une véritable prise de conscience, un coup de gueule", estime Jacques Voisin, président de la CFTC. "Cela illustre la profondeur de la crise qui fait planer un vent d'inquiétude sur les salariés", juge Alain Olive, secrétaire général de l'Unsa.