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« Les établissements doivent pouvoir afficher dans leur offre de formation des cursus conduisant, au niveau de la mention ou de la spécialité, à des masters donnant une compétence complémentaire », indique un document de travail faisant le point fin juin 2009 sur les travaux du comité de suivi master, dont l'un des quatre groupes de travail est dédié à la double compétence. Le comité devrait rendre un avis sur cette question vers fin 2009, indique à AEF son président, Jean-Michel Jolion. « La pertinence d'une approche spécifique de la double compétence doit être une réflexion à mener avec les partenaires socio-économiques, au-delà des niches qui demandent des réponses spécifiques. Si cette demande a vocation à croître et plus particulièrement dans le cadre de la formation initiale, il sera nécessaire de trouver une organisation spécifique au sein du système LMD qui puisse y répondre », selon le document.
Il faut ouvrir les débouchés professionnels des formations SHS (sciences humaines et sociales) et LLA (langues, lettres, arts) en favorisant « une identification des savoirs, des aptitudes et des compétences acquis et développés au cours des formations », indique un document de travail faisant le point, fin juin 2009, sur les travaux du comité de suivi master, dont un groupe de travail est dédié au thème « SHS et LLA ». Il s'agit aussi de « cibler les compétences concrètes » que les étudiants de ces domaines devront être amenés à valoriser. « Nous allons travailler sur ce sujet avec le comité de suivi licence. Il nous faudra sans doute une année pour aboutir », explique à AEF Jean-Michel Jolion, président du comité. Les travaux « n'en sont qu'à leurs débuts », indique le document : le groupe a commencé avec la mention « histoire » « en envisageant les questions posées par cette mention comme pouvant être transposées dans le domaine des SHS ».
« Le grade de master fixant un niveau de référence acquis par le biais de différents diplômes, celui-ci devrait pourvoir être défini comme socle commun de savoirs, aptitudes et compétences acquis par des parcours différents. Ce n'est malheureusement pas le cas et aucun travail n'a été mené pour tenter de définir ce qui justifie qu'un titre d'ingénieur, un diplôme de restaurateur du patrimoine ou un DNM (diplôme national de master) confèrent identiquement le grade de master », indique un document de travail faisant le point fin juin 2009 sur les travaux du comité de suivi master. L'un des quatre groupes de travail a pour thème « grade vs [versus] diplôme ». « La différenciation française entre grade et diplôme mérite un travail de définition. L'idée est d'aboutir à un cahier des charges de ce que représente le grade de master par rapport au DNM. Nous devrions émettre un avis en ce sens vers fin 2009 », indique à AEF Jean-Michel Jolion, président du comité.