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« Nous allons poursuivre notre action pour la défense des emplois hospitaliers médicaux et non médicaux menacés par la seule logique comptable et remettant progressivement en cause la qualité des soins », déclare aujourd'hui, mercredi 8 juillet 2009, le MDHP (Mouvement de défense de l'hôpital public). Ce mouvement essentiellement issu de l'AP-HP, qui a mené la contestation contre le projet de loi HPST, a décidé de s'officialiser en devenant une association loi 1901. Le bureau reste le même : André Grimaldi, Alain Faye et Bernard Granger sont respectivement président, trésorier et secrétaire. Le MDHP annonce vouloir créer « un réseau de correspondants » au sein « de l'AP-HP et dans les autres hôpitaux français ».
Le MDHP (Mouvement de défense de l'hôpital public) appelle à « la vigilance » lundi 8 juin 2009, trois jours après l'adoption, vendredi 5 juin, du projet de loi HPST par le sénat, qui devrait être examiné par la CMP lors de sa réunion le 16 juin prochain (L'AEF n°294368).
Les bancs de l'amphithéâtre Luton de l'hôpital Cochin à Paris était un peu plus clairsemés qu'à l'habitude. Une centaine de médecins hospitaliers de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris) s'y sont réunis hier soir, mercredi 27 mai 2009, pour décider des suites à donner à leur mobilisation, qui s'est traduite par deux journées de manifestations, le 28 avril et le 14 mai dernier, la première plus suivie que la seconde. Le MDHP (Mouvement de défense de l'hôpital public) était toujours à l'initiative des débats. Les médecins hospitaliers ont pris acte des avancées obtenues sur le volet gouvernance du projet de loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) et admis qu'ils n'obtiendraient pas la levée de la procédure d'urgence parlementaire. Doutant de leur capacité à mobiliser à nouveau dans la rue, ils n'ont pas appelé à une nouvelle manifestation. En revanche, ils veulent rester « vigilants » face à l'évolution du projet de loi. Lors de l'examen du projet de loi en commission mixte paritaire, le MDHP prévit d'organiser des journées « hôpital gratuit », au cours desquelles les consultations ne seront pas facturées. Il veut aussi mobiliser les usagers en faisant circuler prochainement une pétition sur son site récemment créé. Et ils ont affirmé être prêts à se remobiliser en cas de recul par rapport aux promesses du gouvernement.
Quatorze mille personnes selon les manifestants, mais seulement 3 200 selon la préfecture de police, ont manifesté aujourd'hui, jeudi 14 mai 2009, à Paris contre le projet de loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires). Dans la capitale, la mobilisation du monde hospitalier a donc été moins forte que le 28 avril dernier : aujourd'hui, 25 % des médecins de l'AP-HP (Assistance-Publique Hôpitaux de Paris) ont manifesté, contre 50 % le 28 avril. Au niveau national, selon le ministère de la santé, plus de 10 % des médecins de CHU (centre hospitalier universitaire) ont participé à la mobilisation aujourd'hui, contre près de 15 % le 28 avril ; pour le personnel soignant, les chiffres officiels font état de près de 6 % de participants au mouvement, contre près de 5 % le 28 avril.
De 10 à 15 000 personnes, selon les manifestants, et 8 000 selon la Préfecture de Police ont battu mardi 28 avril le pavé parisien entre la gare Montparnasse et la place de l'Odéon, à proximité du Sénat, en passant par l'Avenue de Ségur, siège du ministère de la Santé, à l'appel de l'intersyndicale des personnels de l'AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), de deux intersyndicats nationaux de praticiens hospitaliers et des syndicats d'internes et de chefs de clinique de Paris. Parmi le cortège, de nombreuses « blouses blanches » de « patrons » de services hospitaliers venus défiler aux côtés des personnels soignants parfois sous la même bannière portant le nom de l'hôpital, parfois entre collègues au fil du cortège. Si aucune délégation n'a été reçue au ministère de la Santé, une délégation a en revanche été accueillie au Sénat par Alain Milon, rapporteur du projet pour la commission des affaires sociales, qui doit se prononcer demain sur les amendements au projet HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) qui seront retenus par la commission en vue de l'ouverture de la discussion au Sénat le 11 mai prochain. Selon la direction de l'AP-HP, le taux de participation était de 50,5 % chez les personnels médicaux et de 9,7 % chez les personnels non médicaux. Au plan national, le ministère de la Santé estime le taux de participation à 9,55 % pour les médecins et à 2,5 % pour les personnels non médicaux.
Confrontée à une grève des cheminots à la veille des premiers départs en vacances, la direction de la SNCF a convoqué une table ronde sur les salaires, mercredi 6 juillet 2022. À cette occasion, elle aurait proposé des mesures de revalorisation salariale applicables de manière rétroactive au 1er avril, selon plusieurs organisations syndicales. La CGT Cheminots fait notamment état d’une "augmentation générale des salaires de 1,4 %", Sud Rail évoquant de son côté une enveloppe de 1,2 %. Les deux syndicats signalent également une "majoration salariale annuelle uniforme de 400 euros annuels" et la revalorisation de plusieurs primes et gratifications (vacances, astreintes, travail de nuit ou le week-end…), ainsi que l’augmentation des premiers niveaux de la grille salariale. Au total, l’ensemble de ces mesures représenteraient une augmentation médiane de 3,1 %.