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Sanctionner financièrement les entreprises en cas de manquement à leurs obligations en matière d'égalité professionnelle : c'est l'une des propositions émises par Brigitte Grésy, inspectrice générale des affaires sociales, dans son « rapport préparatoire à la concertation avec les partenaires sociaux sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes », remis à Xavier Darcos, ministre du Travail, et Nadine Morano, secrétaire d'État en charge de la Famille et de la solidarité, mercredi 8 juillet 2009. Ces sanctions pourraient prendre la forme d'une « conditionnalité des allégements généraux de charges » sociales ou « d'une sanction de 1 % de la masse salariale ».
Opcalia, l'un des deux réseaux de collecte interprofessionnel et interbranches des fonds de la formation professionnelle, vient d'éditer un guide pratique intitulé « L'égalité professionnelle en questions » visant à accompagner le développement des compétences et des qualifications des hommes et des femmes dans les entreprises.
L'UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) et quatre organisations syndicales de la métallurgie ont signé l'avenant à l'accord national du 19 juin 2007 relatif à l'égalité professionnelle, mardi 30 juin 2009. Cet avenant met en œuvre « des mesures permettant, d'une part, une meilleure insertion des femmes dans les métiers de la métallurgie et, d'autre part, la suppression des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes », selon un communiqué publié par la fédération patronale. La CGT doit encore faire connaître sa position officielle, mais elle estimait récemment que l'accord était encore « loin du compte ».
« 55 % des femmes cadres ne sont pas confiantes quant à l'évolution de leur carrière et aux chances qui leur seront offertes. » Tel est l'un des enseignements du baromètre de confiance des femmes cadres, réalisé à l'initiative des réseaux de femmes cadres et présenté jeudi 25 juin 2009, à Paris. Ce baromètre vise à « évaluer leur niveau de 'confiance', source de la motivation professionnelle, vis-à-vis de leurs entreprises et institutions » et à l'introduire « dans le jeu d'acteurs comme un levier du changement », décrit Armelle Carminati-Rabasse, vice-présidente « Engagement et diversité » chez Accenture.
« Il n'y a eu aucun progrès sur la place des femmes dans les Codir (comités directeurs) et dans les conseils d'administration depuis cinq ans, constate Daniel Lebègue, président de l'Orse (Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises). En 2004, elles étaient 7,5 %, avec l'objectif d'arriver à 20 % en quatre ans. Or, fin 2008, il n'y en avait toujours que 7,8 % ! La préconisation ne suffit pas, c'est le moment de changer de méthode, et nous soutenons le recours à la loi si besoin. » L'Orse a présenté, mardi 16 juin 2009, le répertoire « Pratiques d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans les entreprises » réalisé en partenariat avec le secrétariat d'État chargé de la Solidarité et le FSE (Fonds social européen). Ce répertoire constitué de 22 fiches pratiques vise à accompagner les entreprises dans leurs négociations en faveur de l'égalité professionnelle. Il actualise le premier répertoire paru en 2004, en y ajoutant 10 fiches.