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« Les régions de France n'entendent pas être instrumentalisées par le gouvernement pour apporter de mauvaises réponses à une question grave [la sécurité dans les établissements scolaires] traitée avec une légèreté irresponsable », s'insurge Jacques Auxiette, président de la commission éducation de l'ARF et président de la région Pays-de-la-Loire, dans un communiqué jeudi 28 mai 2009 (L'AEF n°298594). Mercredi 27 mai, à l'issue de la réunion au ministère sur l'introduction des armes dans les établissements, Xavier Darcos s'est dit déçu par l'attitude de l'ARF et de l'ADF, accusées de traiter la question « par dessus la jambe » (L'AEF n°298594).
Nicolas Sarkozy propose « d'affecter des policiers à la retraite mais aussi des personnes volontaires, expérimentées et qualifiées, venus d'horizons divers, à des missions ponctuelles, particulièrement la sécurisation des établissements scolaires et de leurs abords », annonce-t-il jeudi 28 mai 2009 lors d'une réunion avec « les principaux acteurs de la sécurité, de la chaîne pénale et de l'Éducation nationale », notamment des inspecteurs d'académie, des préfets, des procureurs généraux et des directeurs départementaux de la sécurité publique. « Le recrutement sera ouvert à tous les citoyens sur la base d'un test d'aptitude physique et morale, à l'image de ce qui se pratique pour les pompiers volontaires. Ces volontaires bénéficieront d'une formation adaptée. Leur mission sera double : la surveillance des sites sensibles et le maintien d'un contact étroit et permanent avec les collégiens et lycéens ». Dans son discours, Nicolas Sarkozy confirme les propositions faites par Xavier Darcos le 21 mai (L'AEF n°293736) pour lutter contre la violence et l'introduction d'armes dans les établissements scolaires. Il n'a toutefois pas cité le nom du ministre de l'Éducation nationale.
« L'agression d'une enseignante constitue un acte inadmissible (L'AEF n°297355). Mais comme à l'accoutumée, le ministre et le gouvernement semblent vouloir tirer parti d'un incident grave pour légiférer dans l'urgence et sous le coup de l'émotion, en privilégiant les annonces aussi spectaculaires que probablement peu efficaces », dénoncent l'ADF et l'ARF dans un communiqué commun mercredi 27 mai 2009. Les deux associations étaient conviées mercredi au ministère de l'Éducation nationale à une réunion consacrée à la lutte contre l'introduction d'armes dans les établissements scolaires. À l'issue de la rencontre, le ministre s'est dit déçu par la réaction de l'ADF et de l'ARF, accusées de « traiter la question » de l'introduction des armes dans les établissements « par dessus la jambe » (L'AEF n°298961).
Dissuader, former, responsabiliser. Tels sont les trois axes des « pistes » de travail présentées par Xavier Darcos à l'issue de la réunion au ministère de l'Éducation nationale mercredi 27 mai 2009 sur la lutte contre l'introduction d'armes dans les établissements scolaires (L'AEF n°295874). « J'ai trouvé une bonne équipe », se réjouit le ministre, évoquant sa discussion avec les parents d'élèves et les chefs d'établissements. « Mais ma déception est grande de voir que l'ADF et l'ARF qui considèrent que cette question n'est pas leur affaire et la traitent par-dessus la jambe », regrette le ministre de l'Éducation nationale. Ces propositions seront présentées aujourd'hui à l'Élysée. « Demain le président fera la synthèse des pistes qu'il considère comme essentielles », explique Xavier Darcos qui souhaite « continuer le travail avec les mêmes personnes et les personnels de l'Éducation nationale (…) en allant jusqu'au bout de ce plan qui devrait s'appliquer à la rentrée prochaine ». Étaient conviés à cette rencontre des représentants des chefs d'établissements (ID, SNPDEN), des parents d'élèves (FCPE, Peep) et des collectivités locales (ARF et ADF) ainsi que les recteurs de Créteil et de Versailles, déjà concernés par des mesures de prévention.