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Le dispositif Elsa (Étudiants de lettres et de sciences humaines) se tourne pour 2009-2010 vers les secteurs de l'assurance et de la banque, indique « l'équipe projet » pilotée par Vincent Merle, professeur titulaire de la chaire « travail, emploi et acquisitions professionnelles » au Cnam, et par Hervé Crès, directeur des études de Sciences Po Paris.
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a nommé Marie-Claude Maurel, directrice d'études à l'EHESS, à la présidence du « Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales », lundi 6 juillet 2009 (AEF n°295265). Elle devra proposer à la ministre « la liste des personnalités scientifiques qui composeront le conseil, dans les jours prochains ».
Il faut ouvrir les débouchés professionnels des formations SHS (sciences humaines et sociales) et LLA (langues, lettres, arts) en favorisant « une identification des savoirs, des aptitudes et des compétences acquis et développés au cours des formations », indique un document de travail faisant le point, fin juin 2009, sur les travaux du comité de suivi master, dont un groupe de travail est dédié au thème « SHS et LLA ». Il s'agit aussi de « cibler les compétences concrètes » que les étudiants de ces domaines devront être amenés à valoriser. « Nous allons travailler sur ce sujet avec le comité de suivi licence. Il nous faudra sans doute une année pour aboutir », explique à AEF Jean-Michel Jolion, président du comité. Les travaux « n'en sont qu'à leurs débuts », indique le document : le groupe a commencé avec la mention « histoire » « en envisageant les questions posées par cette mention comme pouvant être transposées dans le domaine des SHS ».
Cinquante-quatre mentions de masters relevant des « arts, lettres, langues, sciences humaines et sociales » ont obtenu la note « A » (la meilleure parmi trois notes : « A », « B », « C ») sur un total de 121 mentions dans 11 universités de la vague C (1) - évaluées par l'Aeres en vue d'une contractualisation pour 2009-2012. La note « B » regroupe 45 % des mentions et la note « C » 10 %. Aux mentions de ce secteur correspondent 167 spécialités notées « A » (47 %), 152 spécialités notées « B » (43 %) et 35 spécialités « C » (10 %). L'AEF publie une synthèse de ces notes que les experts de l'Aeres ont attribuées dans le cadre d'évaluations réalisées en 2008.
Dans le secteur SHS (sciences humaines et sociales), 86 mentions de masters sur 190 ont obtenu la note « A » (la meilleure possible parmi trois : « A », « B », « C »), soit un taux global de 45 % de notes « A » dans 28 universités de la vague B - évaluées par l'Aeres en vue d'une contractualisation pour 2008-2011. 84 mentions ont obtenu un « B » (44 %) et 20 un « C » (11 %) (1). Le secteur SHS rassemble les arts, les lettres les langues, la psychologie, l'histoire, la géographie, la linguistique, etc. L'AEF publie une synthèse des notes de masters et de spécialités en SHS (2), notes que les experts de l'Aeres ont attribuées dans le cadre de leurs évaluations (3).
Dix universités de la vague C (1) - évaluées par l'Aeres en vue d'une contractualisation pour 2009-2012 - proposent 66 mentions en SHS (sciences humaines et sociales), dont environ la moitié avec une évaluation « A » (la meilleure note parmi A, B, C), soit un taux comparable à celui de « A » pour l'ensemble des domaines (46 %), selon les rapports d'évaluation publics de l'Aeres. 26 mentions sont notées B (39 %) et 9 C ( 14%).
Pour les étudiants en sciences humaines et sociales, le monde de l'entreprise est un « no man's land », a déclaré Véronique Morali, présidente de la commission « dialogue économique » du Medef jeudi 14 mai 2009 lors du colloque « les diplômées de l'université en sciences humaines et sociales et le marché de l'emploi », organisée par l'AFFDU (Association française des femmes diplômées des universités). « Les grandes écoles ont l'habitude d'accueillir les entreprises. Il faut absolument que les universités s'ouvrent à cela », a-t-elle conseillé.