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Dans les pays dits développés, l'organisation des soins primaires (missions assurées par les professionnels des soins ambulatoires) diffère selon le rôle joué par l'État dans la régulation et l'initiative laissée aux acteurs de la santé. Une étude publiée en avril 2009 par l'Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé) définit trois modèles, et montre que la France s'oriente vers un modèle hybride, porté par les réorganisations du système de santé des années 90 et le projet de loi HPST (Hôpital, patient, santé, territoire).
Former les médecins dans chaque région « en fonction des besoins de la population », renforcer la médecine générale à l'université, définir des schémas d'aménagement de l'offre de soins de premier recours : telles sont quelques-unes des mesures « pragmatiques, structurantes et rapidement opérationnelles » qui vont moderniser l'offre de soins en France, rappelle la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, ce samedi 18 avril 2009 au Parlement de Strasbourg, face aux 150 participants (professionnels de santé, représentants d'usagers, institutionnels, etc.) du deuxième débat public de la Conférence nationale de santé. Organisé conjointement par la conférence régionale de santé d'Alsace lors de la « 3ème Journée européenne des droits des patients », ce débat portait sur « l'égal accès aux soins de premier recours ».
La MSA (Mutualité sociale agricole) poursuit ses actions visant à améliorer l'accès aux soins en milieu rural : après le lancement en février dernier d'une expérimentation avec Groupama visant à permettre aux médecins généralistes exerçant en zone rurale de «dégager du temps médical », elle vient de signer, jeudi 19 mars 2009, un protocole d'accord avec la FHF (Fédération hospitalière de France) d'une durée indéterminée et ayant pour principal objectif «une amélioration de l'accès aux soins des populations dans les zones rurales ». Le partenariat engage les 22 organismes régionaux de MSA et l'ensemble des établissements de santé et établissements médico-sociaux adhérents à la FHF à « renforcer leur collaboration autour de trois grands domaines d'actions: les actions d'accompagnement en organisation et accessibilité au système de soins, les actions de prévention et d'éducation en santé et enfin l'aide à la planification et aux financements hospitaliers. Il concerne « tous les assurés dont l'état de santé requiert une prestation entrant dans le cadre » de ces trois domaines, et ce, quel que soit leur régime de sécurité sociale.
L'article 26 du projet de loi "Hôpital, patients, santé et territoires" trace le cadre dans lequel se développeront les ARS qui sont la grande innovation de la réforme. En amont de l'examen de cet important article de loi par les députés, il est donc utile de préciser quelle idée se fait Jean-Marie Bertrand, secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales et plus particulièrement de ce dossier. Le 13 février dernier, assisté de Sophie Métayer pour l'Ucanss (Union des caisses nationales de sécurité sociale), il précisait ses positions aux syndicats signataires de la convention collective nationale.
L'assemblée nationale se penchera sur le projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires" à partir du mardi 10 février 2009. Le gouvernement espère boucler en un peu moins de deux mois l'examen de ce qui constitue la troisième réforme du système de santé en quinze ans. Cependant, le débat sera rude avec des parlementaires qui sont souvent au plan local des acteurs du système de soins et autour d'un sujet sur lequel l'opinion publique se montre particulièrement sensible. Peut-on au moins espérer de cette réforme un retour à l'équilibre financier et une plus grande efficience du système? Alors que la réunion de la commission sociale de l'Assemblée a montré, mercredi 28 janvier, des députés divisés sur le sujet, y compris au sein de la majorité, les experts affichent aux aussi un certain scepticisme sur les dispositifs proposés.
Mettre en place un "contrat santé solidarité" destiné à "inciter les médecins installés" à exercer une partie de leur activité dans des zones géographiques "très sous-dotées": c'est ce qu'envisagent les cinq syndicats médicaux et l'Uncam (Union nationale des caisses d'assurance maladie) dans le "point d'étape" général conclu hier soir, jeudi 24 juillet 2008. Les signataires demandent à la ministre de la Santé de pouvoir garantir la mise en oeuvre d'un tel dispositif.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.