En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les conseils d'administration des cinq établissements fondateurs du PRES Université de Grenoble ont validé les statuts de l'EPCS (1). « Le tout a été transmis au ministère. Nous sommes désormais en attente du décret créant officiellement l'établissement. Je pense qu'il devrait intervenir dans le courant du mois de juin », indique à l'AEF Alain Spalanzani, président du GIP Grenoble Universités et président de l'université Pierre-Mendès-France Grenoble-II. A cette occasion, il fait le point pour l'AEF sur le contenu des statuts, sur les prochaines étapes vers l'université unique « probablement de type fédéral à l'horizon fin 2011 », et les effets sur le plan campus.
"Nous avons transmis notre dossier le 20 décembre dernier. Notre souci était de trouver une solution pour intégrer les grands organismes de recherche. Nous avions proposé de le faire sous la forme d'une structure associative, mais le ministère nous a indiqué qu'il n'y était pas favorable et doit nous faire une proposition en retour, que nous attendons pour cette semaine", explique à l'AEF Alain Spalanzani, président de Grenoble Universités.
Le conseil d'administration de l'université Stendhal (Grenoble-III) a rejeté, le 18 janvier dernier, le projet de convention constitutive du PRES Université de Grenoble (L'AEF n°328908). Dans une lettre ouverte, diffusée le 28 janvier sur le réseau "info syndicales" interne à Stendhal, les syndicats Snesup, Snasub, SUD-Éducation et Ferc-SUP CGT de l'université font savoir que le CA de l'université Stendhal n'a pas rejeté l'idée du PRES "mais la forme juridique, que, de manière obstinée et sourde à tout dialogue, les présidents [des universités grenobloises] lui ont choisie". La lettre rappelle par ailleurs que le CA de l'université Stendhal avait déjà manifesté "à plusieurs reprises" par ses votes, "le refus de la création d'un EPCS séparant formation et recherche". "Il nous faut peut-être un PRES pour marcher vers une université unique, mais ce PRES peut prendre d'autres formes juridiques", affirment les syndicats de personnels signataires.
Le conseil d'administration de l'université Stendhal (Grenoble-III), réuni en séance extraordinaire vendredi 18 janvier 2008, a rejeté la convention constitutive du PRES de Grenoble, Grenoble Universités. Dix membres du CA ont voté contre, huit ont voté pour et un a voté blanc, sur les 35 membres élus de ce conseil. "De mon point de vue de président, c'est une décision catastrophique pour l'université Stendhal", déclare à l'AEF Patrick Chézaud, président de Grenoble-III, aujourd'hui, mercredi 23 janvier 2008. "Le CA n'a pas dit qu'il était contre le PRES mais il en rejette la forme EPCS (établissement public de coopération scientifique)", rapporte le président. "En revanche, ce n'est pas une catastrophe pour l'université de Grenoble: la construction inter-universitaire se poursuit. Mais il ne peut y avoir une université de Grenoble à côté d'une petite université Stendhal: en l'état actuel, le CA a voté sa propre disparition", affirme le président.
Le conseil d'administration de Grenoble INP (Institut national polytechnique), réuni le 29 novembre 2007, a voté le projet de convention constitutive du PRES "Université de Grenoble". Sur 40 membres, 27 étaient présents: 17 ont voté pour, 9 contre et un votant s'est abstenu. "Les présidences et directions des cinq établissements grenoblois membres fondateurs ainsi que le COS (conseil d'orientation stratégique) de 'Grenoble Universités' soutiennent activement, depuis novembre 2006, la mise en place de l'EPCS (établissement public de coopération scientifique) 'Université de Grenoble' ", assure Grenoble INP qui est le premier des cinq membres fondateurs à adopter cette convention. Les autres membres fondateurs du PRES sont les universités Joseph-Fourier (Grenoble-I), Pierre-Mendès-France (Grenoble-II), Stendhal (Grenoble-III) et l'IEP (Institut d'études politiques).