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« Les pays en développement sont gênés par la structure de la discussion [pour parvenir à un accord climatique à Copenhague en décembre prochain]. Ils veulent renverser le raisonnement, que la priorité de la convention devienne le développement des pays en développement. Et à partir de là, serait déduit le reste. » C'est l'analyse que fait le chercheur à l'Iddri (Institut de développement durable et des relations internationales) Emmanuel Guérin, mardi 26 mai 2009, quelques jours avant le début la réunion intermédiaire de la Ccnucc (Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Celle-ci aura lieu à Bonn (Allemagne), du 1er au 12 juin 2009, en vue de la conférence de Copenhague (Danemark) du 7 au 18 décembre 2009.
L'AIE (Agence internationale de l'énergie) prévient qu' « il y a un risque pour que la préoccupation mondiale de lutte contre la crise [financière et économique] aboutisse à un accord climatique plus faible à Copenhague [Danemark] » en décembre 2009. C'est ce qu'elle indique dans son rapport intitulé « L'impact de la crise financière et économique sur l'investissement énergétique mondial », publié mercredi 27 mai 2009. Par ailleurs, « la récession, pourrait retarder la date de l'éventuel pic [des émissions de gaz à effet de serre] et augmenter le niveau des émissions cumulées ».
« On parle de 100 à 200 milliards de dollars selon les calculs [pour financer la lutte contre les changements climatiques]. Il n'est pas question de doter le fonds vert de sommes pareilles, du moins au début. Dix milliards par an suffiraient, ou même moins, ce qui compte c'est de le faire croître. » C'est ce que déclare Fernando Tudela, vice-ministre de l'Environnement du Mexique, dans l'édition des « Échos » (p.7) de jeudi 28 mai 2009. Il précise la proposition de son gouvernement qui bénéficie, selon le ministre Jean-Louis Borloo, d'un « soutien, ou total ou conditionné » de la plupart des pays présents lors du MEF (Forum des économies majeures sur le climat et l'énergie) qui a réuni les 17 États les plus pollueurs de la planète (représentant 80 % des émissions totales de gaz à effet de serre), à Paris les 25 et 26 mai 2009 (L'AEF n°299021).
« On assiste à un recentrage [des négociations climatiques] sur les discussions entre les États-Unis et l'Europe. C'est lié à la très grande difficulté des États-Unis à conduire une discussion bilatérale avec la Chine. Les Chinois gardent leurs cartes dans leurs mains. Et les pays émergents demandent aux pays développés de régler leurs problèmes avant d'entamer les négociations. » C'est l'analyse que fait le chercheur de l'Iddri (Institut de développement durable et des relations internationales), Emmanuel Guérin, mercredi 27 mai 2009, à l'issue du MEF (Forum des économies majeures sur le climat et l'énergie) qui a réuni les 17 États les plus pollueurs de la planète (représentant 80 % des émissions totales de gaz à effet de serre), à Paris les 25 et 26 mai 2009 (L'AEF n°299021).
« Sur la question du financement [de l'atténuation et de l'adaptation aux changements climatiques], on avance de manière extrêmement significative. » C'est ce que déclare Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, mardi 26 mai 2009, à l'issue du MEF (Forum des économies majeures sur le climat et l'énergie) qui a réuni les 17 États les plus pollueurs de la planète (représentant 80 % des émissions totales de gaz à effet de serre), à Paris les 25 et 26 mai 2009.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :