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La ville de Montpellier (Hérault) examinera, lundi 22 juin 2009, lors de son conseil municipal, un dispositif pour mettre en place le SMA (service minimum d'accueil) dans les écoles primaires en cas de grève des enseignants, comme l'y oblige la loi du 20 août 2008. Lors des différents mouvements de grève de 2008 et 2009, la commune n'avait pas mis en place le SMA avançant des difficultés dans « la mise en oeuvre sécurisée de ce service » (L'AEF n°292477). Elle afiirmait, le 25 avril, travailler sur cette question.
« Dans le cadre du mouvement social du 26 mai 2009, la ville de Montpellier, bien que soucieuse de respecter la loi, ne sera pas en mesure d'assurer un service minimum d'accueil sécurisé ce jour-là », annonce un communiqué de presse d'Hélène Mandroux, maire PS de Montpellier, samedi 23 mai 2009. « Les services de la ville travaillent sur un dispositif, afin de pouvoir, à l'avenir, accueillir des élèves des écoles primaires durant les jours de grève, avec un encadrement professionnel de qualité, garant de la sécurité des enfants » mais « ce travail compliqué d'organisation des équipes municipales ne pourra être finalisé lors du mouvement de ce mardi 26 mai », poursuit l'élue.
La ville de Montpellier (Hérault) a fait appel de l'ordonnance du 2 avril 2009 du tribunal administratif de Montpellier la condamnant à une astreinte de 30 000 euros pour ne pas avoir mis en place le service minimum d'accueil du 1er février au 1er mars 2009, indique un communiqué de la mairie mercredi 8 avril 2009. Elle affirme cependant avoir « appliqué les termes » de la décision de justice. « Le jugement nous surprend car les services de la ville se sont rapprochés à la mi-janvier de ceux de l'inspection académique pour examiner les modalités permettant de mettre en oeuvre de façon satisfaisante ce service minimum », déclare Jean-Louis Gély, adjoint au maire délégué à la réussite éducative. « Les termes du jugement de novembre 2008 ont formellement été respectés. »
« La ville de Montpellier (...) ne pourra pas assurer le service minimum d'accueil le 19 mars prochain », annonce Hélène Mandroux, maire PS de Montpellier dans un communiqué du 16 mars 2009. « Eu égard, d'une part, aux contraintes entourant la mise en place d'un service approprié pour l'accueil des jeunes enfants et, d'autre part, à la nécessité que les familles soient informées des modalités d'organisation du service avant l'heure d'ouverture des établissements scolaires, aucune mesure utile ne peut être mise en place à temps. »