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L'université de Nantes travaille à l'élaboration d'un agenda 21, qui devrait être soumis au vote du conseil d'administration en septembre prochain. Parmi les priorités de l'université : la rénovation énergétique des bâtiments. Raphaël Romi, conseiller « Université 21 » (pour le développement durable) du président de l'université, répond aux questions de L'AEF.
« Nous envisageons de renouveler la chaire Deloitte-HEC énergie et finance », indique à l'AEF Jean-Michel Gauthier, associé Deloitte et responsable du secteur « Énergie et ressources » du cabinet d'audit et de conseil. « Les modalités de renouvellement sont encore en cours de discussion », précise-t-il. « Nous souhaitons notamment élargir les enseignements sur les énergies et l'économie du carbone ». La chaire Deloitte-HEC a été créée en 2005 pour cinq ans. L'école de management demande un engagement financier « d'au moins 250 000 euros par an » de la part de l'entreprise partenaire, précise Bérangère Pages, responsable des relations avec les entreprises à HEC. Pour la chaire Deloitte-HEC, cet engagement inclut l'implication pédagogique de Jean-Michel Gauthier.
« En sciences humaines et sociales, il y a une ancienne tradition de la recherche en développement durable, que ce soit en droit, en éco-gestion ou en géographie par exemple. Nous avons réussi à nous positionner par rapport aux sciences dures qui trustent tous les programmes de recherche », avance Pierre Pech, professeur à l'université Paris-I Panthéon Sorbonne. Il intervenait dans l'atelier « la recherche en matière de développement durable : un enjeu stratégique », lors de la journée universités entreprises sur le développement durable organisée mardi 2 juin 2009 à Paris par l'AEF (L'AEF n°299208).
« L'université française doit maintenant contribuer à structurer un savoir de référence en matière de développement durable », assure Patrick d'Humières, mardi 2 juin 2009, lors de la Journée universités entreprises sur le développement durable organisée par l'AEF, avec la CPU (conférence des présidents d'université). Le cofondateur du C3D (Collège des directeurs du développement durable engagés), devenu consultant, estime qu'il y a actuellement une « cacophonie » sur le sujet : « Tout n'est pas développement durable. Certaines mesures d'efficacité énergétique peuvent être durables, d'autres non », illustre-t-il. Il demande ainsi à l'université française de « faire un effort ».
« En matière de développement durable, les entreprises ne doivent pas avoir qu'une relation de prestataires de service avec les universités : il y a beaucoup de bonnes pratiques à échanger », souligne Hélène Valade, directrice déléguée en charge du développement durable à la Lyonnaise des eaux et présidente du C3D (Collège des directeurs du développement durable engagés). Dans son intervention lors de la conférence d'ouverture de la journée universités entreprises sur le développement durable, organisée mardi 2 juin 2009 par l'AEF, elle pointe la « similitude des étapes à franchir » pour les entreprises et les universités pour installer une stratégie de développement durable.