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« Je suis convaincu que l'Eurovignette est un dispositif juste », affirme Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne chargé des transports, lors de la présentation, mercredi 17 juin 2009, de la communication intitulée « Un avenir durable pour les transports : vers un système intégré, convivial et fondé sur la technologie ». Antonio Tajani sait qu'il existe des « divergences entre les États membres » à ce sujet, mais cette vignette lui semble juste, car basée sur le principe du pollueur-payeur. « Les recettes de cette vignette seront affectées spécifiquement aux secteurs des transports et des infrastructures pour rendre ces derniers plus efficaces et moins polluants », ajoute-t-il.
L'initiative technologique conjointe « Clean Sky » lance un premier appel à propositions de 25 millions d'euros pour la « recherche en faveur de transports aériens moins polluants », mardi 16 juin 2009. « Clean Sky » est le « premier partenariat public-privé de ce genre à l'échelle de l'Union européenne auquel participent des PME, des universités et des centres de recherche, ainsi que d'importants constructeurs aéronautiques », précise la Commission européenne. Doté d'un budget de 1,6 milliard d'euros à investir jusqu'en 2014, cet appel est la « première étape de l'un des projets de recherche européens les plus importants jamais menés », affirme-t-elle.
« Le principe de base de l'Eurovignette devrait être que 'le pollueur doit payer'. » Cependant les États Membres de l'Union européenne « ont des opinions divergentes sur le montant de cette taxation et les règles précises, et c'est pour cette raison que la présidence tchèque a proposé de repousser l'entrée en vigueur de cette directive de quatre ans ». C'est ce qu'indique la présidence tchèque à l'issue de la première journée du Conseil Transports, télécommunications et énergie, lundi 30 mars 2009.
« Les redevances frappant les véhicules de transport lourds devraient être en partie basées sur la pollution atmosphérique et sonore qu'ils génèrent et les congestions du trafic qu'ils provoquent. » Cependant, la méthode de calcul pour la prise en compte de la congestion n'est pas précisée dans le texte. Tels sont les principaux points du rapport de première lecture de Saïd El Khadraoui (Belgique, PSE) relatif à une proposition de la Commission européenne modifiant la directive Eurovignette. Il a été adopté par le Parlement européen, par 359 voix pour, 256 voix contre et 86 abstentions, mercredi 11 mars 2009. Plusieurs organisations professionnelles européennes expriment « un sentiment partagé » suite au « vote contradictoire » des eurodéputés.
Les ministres des transports européens sont favorables à la révision de la directive Eurovignette, mais ils souhaitent que son application soit réservée au « États volontaires ». C'est ce qu'indique Dominique Bussereau, secrétaire d'État chargé des Transports, aujourd'hui, mardi 2 septembre 2008, suite à la réunion informelle du Conseil européen des transports, à La Rochelle (Charente-Maritime). La révision prévoit notamment d'établir des règles harmonisées qui prennent en compte les émissions atmosphériques des véhicules utilitaires lourds.