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Réforme de la fonction RH, retour aux « basiques du management », réduction des horaires d'ouverture, intervention de psychologues sur les sites… : deux ans après les trois suicides au Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines), « une mosaïque de mesures » a été mise en place pour « couvrir un très large spectre » de situations de stress, explique Bernard Ollivier, directeur des établissements d'ingénierie de Renault. Ces mesures s'appliquent plus particulièrement aux quelque 13 000 à 14 000 salariés des équipes d'ingénierie. Pour évaluer les progrès réalisés et les difficultés persistantes, le constructeur automobile vient de lancer une deuxième enquête avec le cabinet d'experts Technologia, et une autre avec le cabinet Stimulus, indique la direction mercredi 17 juin 2009.
"Mettre en place un référent des risques psychosociaux, rattaché à la direction générale, disposant de moyens pour agir (délégation de pouvoir, moyens financiers, moyens humains)", telle est l'une des préconisations du rapport Technologia sur les conditions de travail au Technocentre de Renault à Guyancourt (78), remis lundi 21 janvier 2008 dans sa version définitive au CHSCT n° 2 du site d'ingénierie. Selon la synthèse du rapport, que s'est procurée l'AEF, "la montée en puissance de la charge de travail, liée au contrat Renault 2009, s'est faite sans que l'organisation du Technocentre ne fût prête". En octobre dernier, le cabinet d'experts avait remis au CHSCT un pré-rapport qui dressait un premier bilan du ressenti des salariés sur leur charge de travail (L'AEF n°318381). Ce rapport a été commandé suite aux trois suicides de salariés du Technocentre survenus en 2006 et 2007.
"Les premières appréciations de salariés que nous avons recueillies nous paraissent 'très réconfortantes' et 'très satisfaisantes'", indique Bernard Ollivier, directeur d'établissement des sites d'ingénierie de Renault, à l'issue de la première "journée de l'équipe" qui s'est déroulée au Technocentre de Guyancourt (Yvelines). 90% des participants à cette journée s'estiment satisfaits de "la qualité des échanges", selon les 3 000 questionnaires reçus ce jour par la direction. Organisée sur deux jours, jeudi 8 et vendredi 9 novembre 2007, la "journée de l'équipe" fait partie des mesures du "plan de soutien aux équipes" annoncé en mars dernier pour améliorer les conditions de travail sur les sites d'ingénierie de Renault (L'AEF n°329670).
Renault ne déposera pas de recours contre le classement en accident du travail par la Sécurité sociale de deux des trois suicides de salariés du Technocentre de Guyancourt, a indiqué la direction du constructeur automobile mercredi 7 novembre 2007. Le 10 septembre dernier, la commission de recours amiable de la Cpam des Yvelines avait requalifié en accident du travail le suicide du 20 octobre 2006, et le 22 octobre dernier, celle de la Cpam des Hauts-de-Seine avait à son tour annoncé la qualification en accident du travail du suicide du 24 janvier dernier. Les deux salariés du groupe s'étaient donné la mort dans l'enceinte du Technocentre, le site d'ingénierie de Guyancourt. La direction du groupe disposait d'un délai de trois mois pour contester ces décisions.
"Les principales contraintes évoquées par les salariés sont le manque de temps, le manque d'informations claires et le sous-effectif", selon le pré-rapport confidentiel du cabinet d'experts Technologia commandé par le CHSCT n°2 du Technocentre Renault de Guyancourt, dont l'AEF s'est procuré une copie. "Une part importante des salariés est apparemment en surcharge de travail. Cette mauvaise régulation de la charge de travail est d'autant plus mal vécue qu'il existe un manque de compensation et des temps de récupération insuffisants", poursuit le texte. Le cabinet Technologia a interrogé 6 500 salariés du Technocentre, par l'intermédiaire d'un questionnaire et d'entretiens individuels.
"69% des salariés interrogés disent avoir des tensions relationnelles dans le cadre de leur activité", indique le pré-rapport du cabinet d’experts Technologia sur les conditions de vie au travail du Technocentre de Renault, dont quelques éléments ont été présentés, ce jeudi 18 octobre 2007, par la direction des établissements d’ingénierie de Guyancourt/Aubevoye et Rueil/Lardy lors d’une téléconférence. "Ces tensions ne sont liées ni à la hiérarchie ni aux collègues au sein des équipes", précise Bernard Ollivier, directeur des établissements. Le cabinet d’experts Technologia a été mandaté par le CHSCT n°2 du Technocentre (dit "de la Ruche") pour réaliser cette enquête, dont le rapport définitif devrait être remis courant novembre. 6 500 salariés du Technocentre ont d’ores et déjà été interrogés par les experts.
Voici une sélection d’informations sur la protection sociale en bref pour la semaine du 5 au 9 juin 2023 :