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« Il faut aller vers une gestion moins statique, moins rigide, moins fixe, plus réactive, plus flexible pour tenir compte de l'incertitude des temps en matière économique et financière. Il faut pouvoir, de temps en temps, prendre un peu plus de risques et cristalliser nos gains, ce qui demande de notre part un peu plus de fluidité et de flexibilité ». C'est ce que déclare Raoul Briet, président du conseil de surveillance du FFR, présentant aujourd'hui, jeudi 18 juin 2009, les nouvelles orientations de la politique de placement du Fonds décidée à l'issue d'une « revue d'ensemble » de sa stratégie d'investissement menée au cours des six dernier mois. Ces nouvelles orientations ont été adoptées, mardi 16 juin dernier, « à l'unanimité » par le conseil de surveillance du FFR. Raoul Briet, rappelle que les précédentes orientations de politique d'investissement avaient été fixées au printemps 2006.
« La crise remet-elle en cause l'intérêt d'investir en actions pour un épargnant de long terme ? » C'est à cette délicate question que tentent de répondre Olivier Garnier et David Thomas dans un rapport présenté ce mardi 2 juin au CAE (Conseil d'analyse économique). A l'origine de ce questionnement il y a ce constat que, si la crise financière de 2008-2009 a remis en question l'équilibre des fonds de pension anglo-saxons, elle pose aussi un problème aux épargnants français qui doivent consacrer une part croissante de leur épargne pour compléter des régimes en répartition confrontés à un déclin, semble-t-il, inéluctable de leur taux de remplacement. Au-delà, la fréquence des crises financières ces dernières années fait peser un risque sur la rentabilité des actions par rapport aux obligations.
Les actifs du FRR étaient de 27,7 milliards d'euros au 31 décembre 2008, contre 34 milliards d'euros en début d'année 2008. La performance annualisée depuis le démarrage des investissements du FRR en juin 2004 reste très légèrement positive (+0,3%). Elle atteignait +8,8% à fin 2007. Sa détérioration brutale est le contrecoup direct de la crise mondiale des marchés de capitaux, en particulier des marchés d'actions mondiaux qui ont chuté de 42% sur un an. Dans ce contexte, la performance du FRR pour l'année 2008 s'établit à -24,8%.
La question des retraites a déjà donné lieu à plusieurs passes d'armes en marge du débat sur le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) pour 2009. En dehors du consensus qui s'est dégagé sur le devenir du FRR (Fonds de réserve pour les retraites), les députés de l'opposition ont marqué leur désaccord sur la politique que conduit le gouvernement en matière de revalorisation des retraites. Sur les modalités de financement du déficit, en revanche, c'est au sein même de la majorité que les divergences de vue sont apparues importantes, le ministre du Budget maintenant son texte envers et contre tous.
Le conseil de surveillance du FRR (Fonds de réserve pour les retraite, réuni le mardi 14 octobre 2008, a analysé les résultats de sa gestion financière au cours des neuf premiers mois de l'année 2008 et délibéré sur les conséquences à tirer des tensions qui ont affecté depuis début octobre les marchés financiers mondiaux. Compte tenu de la très forte dégradation constatée sur les marchés mondiaux d'actions depuis le début de l'année (-24%), la performance du FRR s'établit au 30 septembre dernier à -14,5%. La performance annualisée depuis juin 2004, date à laquelle le Fonds a entamé ses investissements, restait positive (+3,41%). Le montant total de ses actifs atteignait 30 milliards d'euros.
Le FRR (Fonds de réserve pour les retraites) avait annoncé mercredi 17 septembre 2008 qu'il suspendait le mandat de gestion de 500 millions d'euros confié à la banque américaine Lehman Brothers, qui a fait faillite le lundi 15 septembre. La contre-performance sur la poche actions - environ la moitié de l'investissement du FRR - se montant à un peu moins de 20%, le Fonds indique qu'à la fin de la semaine dernière, "sur la base de données estimées, la performance du FRR depuis le 1er janvier 2008 s'établit à -11%. La performance annuelle moyenne depuis la mise en place du FRR reste cependant supérieure à 4%."