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« Le phénomène pandémique peut connaître une diminution puis une disparition complète mais reprendre à l'automne prochain avec différents niveaux de gravité (…). Quel que soit l'avenir, l'ensemble des organisations du secteur public et privé doit anticiper dès maintenant l'arrivée d'une pandémie », estime le docteur Sandrine Segovia-Kueny, coauteur d'un livre destiné à aider les entreprises à se préparer au risque de pandémie grippale, dans un communiqué du 6 mai 2009. Publié en 2008, l'ouvrage trouve une actualité nouvelle alors que la propagation mondiale de la grippe A/H1N1 en avril 2009 a conduit la France, qui reste peu touchée, à passer au niveau d'alerte 5 sur 6.
« Quand je suis arrivé ce matin à mon cabinet, je suis allé moi-même chercher des renseignements sur Internet », explique José Clavero, médecin généraliste dans le 15ème arrondissement de Paris, résumant à lui seul l'insatisfaction de nombreux professionnels de santé face à la gestion de l'épidémie de grippe A/H1N1. Lundi 4 mai 2009, à la veille de la réunion d'information sur l'épidémie entre les médecins libéraux et Roselyne Bachelot, des représentants des infirmières, pharmaciens, médecins généralistes et masseurs-kinésithérapeutes, se sont réunis à l'URML (Union régionale des médecins linbéraux) d'Île-de-France pour dénoncer un « bricolage » de la part des pouvoirs publics, alors que le niveau d'alerte de la France concernant la grippe venue du Mexique est toujours de 5 sur 6.
« Les demandes d'information sur la grippe porcine se mutiplient, c'est sûr, mais les gens sont encore assez calmes », observe Marie-Laure Alby, médecin et vice-présidente du syndicat de médecins généralistes MG-France, alors que jeudi 30 avril l'OMS (Organisation mondiale de la santé) a relevé à 5 sur 6 son niveau d'alerte concernant la grippe venue du Mexique. Face à cette nouvelle alerte, qui signifie que la pandémie est « imminente », médecins et pharmaciens, placés aux avant-postes de l'alerte sanitaire, font confiance aux plans anti-pandémie dont la France s'est dotée lors de la grippe aviaire en 2004.