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Les dépenses de protection sociale ont représenté en 2006 près de 27 % du PIB (26,9 %) de l'ensemble des pays de l'Europe à 27, en léger recul par rapport aux années précédentes (27,1 % en 2005 et en 2004 ; 27,2 % en 2003). Parmi les membres de l'Union européenne, la France reste en tête des pays consacrant la part la plus importante de leur richesse à la protection sociale : 31,1 % devant la Suède (30,7 %) et la Belgique (30,1 %). C'est notamment ce qui ressort du rapport que vient de publier Eurostat, l'office statistique des communauté européennes. A l'inverse, les pays qui consacrent le moins de richesses à la protection sociale se trouvent aux frontières orientales de l'Union : il s'agit notamment de la Lettonie (12,2 %), l'Estonie (12,4 %) et la Lituanie (13,2 %) ou encore la Roumanie (14 %).
Depuis sa création en 2004, la CEAM (carte européenne d'assurance maladie) s'est développée jusqu'à concerner plus de 180 millions de personnes à la fin de l'année 2008, indique la direction générale de l'Emploi, des Affaires sociales et de l'égalité des chances de la Commission européenne, dans un communiqué publié mercredi 6 mai 2009. Très exactement, 180 657 281 Européens étaient titulaires d'une CEAM fin 2008, ce qui représente 35,7 % de la population totale des 31 pays participants (composés des 27 États membres de l'UE ainsi que de l'Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse). L'année dernière, ce sont 33 267 946 nouvelles cartes qui ont été distribuées.
« Les défis à court terme de la crise économique ne doivent pas nous faire oublier le défi à long terme du vieillissement de la population. Se contenter d'accorder une retraite anticipée – comme nous l'avons fait dans le passé – n'est pas une solution cette fois. Nous devons sortir de la crise avec davantage de possibilités d'emploi de meilleure qualité pour les personnes plus âgées. Dans une société vieillissante, chacun doit avoir l'occasion de participer au marché de l'emploi. » C'est ce qu'a déclaré aujourd'hui, mercredi 29 avril 2009, Vladimír Špidla, membre de la Commission européenne responsable de l'emploi, des affaires sociales et de l'égalité des chances. Il s'exprimait dans le cadre d'une communication adoptée ce jour sur le thème du vieillissement démographique.
"Tous modes de redistribution confondus, l'Autriche et, dans une moindre mesure, le Royaume-Uni sont les pays les plus généreux en matière de soutien financier aux familles". C'est une des conclusions du dossier d'étude n° 112 que vient de publier la Cnaf (Caisse nationale des allocations familiales) en ce mois de janvier 2009 et qui propose une comparaison européenne des aides aux familles. Mené par Jeanne Fagnani, Antoine Math et Christèle Meilland de l'Ires (Institut de recherches économiques et sociales), ce travail se penche entre autres aspects sur "les dimensions redistributives (horizontales et verticales) des mesures d'aides aux familles selon leur configuration et leur niveau de revenu". Par "redistribution horizontale", les auteurs entendent la redistribution des ressources des citoyens sans personne à charge vers toutes les familles alors que la "redistribution verticale" consiste en la redistribution des ressources des citoyens et familles à revenus moyens ou élevés vers les familles à faibles revenus.
Éco-Santé OCDE 2008, base de données actualisée de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) sur la santé, révèle que "les dépenses de santé progressent à un rythme moins soutenu dans de nombreux pays de l'OCDE". En effet, en 2006, dernière année pour laquelle l'OCDE dispose de "données comparables" entre elles, "les dépenses de santé ont affiché une progression moyenne tout juste supérieure à 3% en termes réels dans les pays de l'OCDE", soit le plus faible taux enregistré depuis 1997. Ainsi, dans sept pays de l'OCDE sur dix, la part des dépenses de santé dans le PIB a baissé ou s'est stabilisée cette année-là. La part moyenne des dépenses de santé exprimées en pourcentage du PIB était en 2006 comme en 2005 égale à 8,9%.